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Montréal, le 22 avril 2016 - Équiterre a salué la signature de l'Accord de Paris par le premier ministre Trudeau aujourd'hui à New York. Selon le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, l'Accord de Paris est celui qui a reçu le plus grand nombre de signatures lors d'une telle cérémonie. Cette étape marque l'engagement soutenu du Canada et de la communauté internationale dans le cadre de la lutte aux changements climatiques.
« Nous sommes heureux de constater que le premier ministre Trudeau maintient l'objectif de ratifier l'Accord en 2016, mais également que l'objectif présenté à Paris est un plancher et que le Canada s'engage à faire plus en matière de lutte aux changements climatiques », a déclaré Sidney Ribaux, directeur général d’Équiterre.
De la signature de l'accord, nous devons maintenant passer à l'étape de la ratification qui donnera force de loi à l'échelle internationale à cet accord. « Malgré l'importance de la cérémonie d'aujourd'hui, le vrai travail commence maintenant puisque le Canada doit se doter d'un plan de réduction de GES qui, à terme, transformera la société canadienne d'une société très dépendante des combustibles fossiles à une société faible en carbone... Tout doit y passer : bâtiments, transports, production d'énergie, aménagement du territoire, agriculture, etc. Il s'agit d'un défi de taille, mais nous croyons que le Canada peut y arriver », a affirmé pour sa part Steven Guilbeault d'Équiterre.
Ce virage que doit prendre le Canada est d'ailleurs le principal cheval de bataille d'Équiterre qui s’oppose au projet de transport des sables bitumineux Énergie Est qui, loin de nous rapprocher d'une économie verte, nous enfermerait encore plus dans l'économie fossile du 19e siècle.
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