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Actualité  •  2 min

Comment se fier à un logo?

Publié le 

Analyse des organismes de certification

Qu'est-ce qui se cache derrière l'étiquette? Afin de bien analyser un logo, il faut d’abord tenir compte de l'organisation qui le délivre.

Avant de se pencher sur les critères environnementaux ou sociaux, il est essentiel de valider la démarche derrière le logo. Qui administre la certification et comment? Cette analyse préalable vous assurera que les critères du référentiel sont bel et bien respectés.

Méfiez-vous des logos créés par les entreprises privées. Si certaines élaborent une série de normes environnementales et sociales qu'elles s'engagent à respecter, plusieurs logos autoproclamés constituent des cas d'écoblanchiment (greenwashing). En cas de doute, n'hésitez pas à aller visiter le site Internet de l'organisme de certification, à communiquer avec un représentant où à vous informer auprès de votre commerçant.

Comment détecter si les organisations sont cohérentes avec ce qu'elles revendiquent? Voici cinq points à considérer lors de votre diagnostic : démocratie, transparence, contrôle, reconnaissance du milieu, résilience.

Tableau garantie des produits

Être à l'écoute : la démocratie

Pour que l'organisme de certification soit démocratique, il faut que tous les acteurs concernés - les producteurs, la société civile, l'industrie - puissent s'asseoir à la table de décision et avoir leur mot à dire.

Rien à cacher : la transparence

Un des piliers du commerce équitable est la transparence. Elle témoigne d'une communication honnête et vous permet de vous assurer du respect des critères de certification depuis le producteur jusqu'au magasin.

Sous la loupe : le contrôle

Il est important de savoir ce qui se cache derrière la théorie… Est-ce que l'organisation certifiée passe vraiment à l'action? L'organisme de certification doit pouvoir évaluer concrètement les pratiques de ses membres.

Compter sur des amis : la reconnaissance du milieu

Avec l'expérience, une organisation se tisse une place dans le milieu et peut compter sur de nouveaux partenaires qui reconnaissent son travail. L'organisation devrait donc avoir de bonnes références.

  • Reconnaissance d'organisations de certification internationales :
    Saviez-vous qu'il existe des organismes qui certifient les certificateurs? C'est le cas de la norme ISO 65 pour les organismes de contrôle. L'association ISEAL regroupe quant à elle les organisations qui déterminent des normes sociales et environnementales. Et la IFOAM rassemble les organisations qui certifient l'agriculture biologique. Être accrédité par l'un de ces organismes permet d'accéder à une reconnaissance et à un réseau international.
     
  • Appropriation de standards internationaux :
    Chaque organisme de certification élabore son référentiel selon ses propres normes. Il peut aussi s'appuyer sur certains standards internationaux en vigueur; par exemple, les conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) ou la classification des pesticides de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'organisation qui utilise ces standards gagne la crédibilité de normes approuvées par des traités internationaux et ratifiées par les gouvernements.

Retomber sur ses pattes : la résilience

Une organisation résiliente s'adapte aux imprévus, répond aux critiques et avance des idées nouvelles.