Québec s'active pour freiner le déclin des abeilles

Grâce à la pression exercée pour forcer les autorités à restreindre l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes, le gouvernement du Québec serait en train de préparer des interventions pour empêcher le déclin des abeilles et autres pollinisateurs. C’est ce que nous apprenait la semaine dernière l’hebdomadaire agricole La Terre de chez nous. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques est à refondre les exigences en matière des pesticides et resserrer les conditions d’utilisation des pesticides les plus à risque en milieu agricole, dont les néonicotinoïdes.

Les néonicotinoïdes ont fait couler beaucoup d’encre dernièrement en raison de leur implication probable dans le déclin des colonies d’abeilles. Ces importantes pollinisatrices, de qui dépendent 70 % de nos cultures et 35 % de notre production alimentaire, connaissent des taux de mortalité alarmants. Les pesticides néonicotinoïdes utilisés pour traiter les semences - entre autres usages – sont directement impliqués dans ce déclin.

Rappelons qu’en novembre dernier, l’Ontario proposait des mesures afin de réduire de 80 % le nombre d’hectares plantés avec des semences de maïs et de soya traitées aux néonicotinoïdes, d’ici 2017.

Le gouvernement du Québec doit agir sans plus attendre. À ce jour, plus de 22 000 personnes ont répondu à notre appel et ont demandé au gouvernement du Québec de se ranger du côté de la science et d’interdire l’usage des néonicotinoïdes. Joignez le mouvement : http://www.action.equiterre.org/