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Communiqué de presse  •  1 min

Dow concrétise ses attaques au Code de gestion des pesticides du Québec et à son interdiction du 2,4-D en vertu de l'ALENA

Publié le 

Montréal, le 22 avril 2009 - Le fabricant américain de produits chimiques Dow AgroSciences LLC vient de déposer un avis d'arbitrage, en vertu du chapitre 11 de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), contestant l'interdiction québécoise de l'herbicide 2,4-D dans les pesticides pour pelouses. De concert avec Ecojustice, Équiterre et la Fondation David Suzuki demandent au gouvernement canadien de défendre énergiquement l'interdiction québécoise des pesticides chimiques pour pelouses.

Pour des commentaires:

* Lisa Gue, Fondation David Suzuki 613-594-5428 ou 514-316-4646
* Will Amos, Ecojustice 613-562 5800 ext. 3378
* Eveline Trudel-Fugère, Équiterre 514-605-2000

Avis d'arbitrage: http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/disp-diff/agrosciences_archive.aspx?lang=fra

« Il est maintenant clair que pour Dow, la santé publique et celles des enfants passe après la promotion de ses intérêts économiques. Ce genre d'attitude irresponsable n'a pas sa place au Québec et au Canada ». – Hugo Seguin, Coordonnateur aux choix collectifs, Équiterre

« Nous ne pouvons permettre à des entreprises américaines de menotter les provinces et de les empêcher d'appliquer le principe de précaution alors qu'il faut protéger les citoyens des produits chimiques potentiellement cancérigènes. Nous allons chercher à intervenir devant le tribunal de l'ALÉNA pour soumettre le point de vue des groupes environnementaux ». - Will Amos, avocat à l'emploi Clinique de droit de l'environnement d'uOttawa- Ecojustice.

« La position du Gouvernement du Canada sur cet enjeu pourrait avoir de grandes incidences au Québec ainsi qu'à travers le Canada. Nous croyons que les provinces et les citoyens sont du bon côté de cette bataille et nous encourageons le gouvernement fédéral à faire preuve de leadership et à élever les standards de protection de la santé humaine et de l'environnement», Lisa Gue, analyste de politiques en santé environnementale, Fondation David Suzuki

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