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Communiqué de presse  •  1 min

Objectif de réduction d'émissions de gaz à effet de serre - Québec se donne la cible la plus élevée du continent

Publié le 

Montréal, le 23 novembre 2009 - Le Premier ministre Charest a annoncé aujourd’hui l’objectif de réduction des émissions de GES du Québec, soit 20 % d’ici 2020, sous les niveaux de 1990. Des groupes environnementaux du Québec et d’ailleurs au pays, soit Défense environnementale, Équiterre, Fondation David Suzuki, Institut Pembina et Vivre en ville, constatent que cette cible correspond à celle de l’Union Européenne et constitue pour le moment la cible la plus ambitieuse en Amérique du Nord. Pour ces groupes, « le Québec demeure un leader en Amérique du Nord, ce qui est d'autant plus important devant l'inaction de plus en plus affirmée du gouvernement fédéral canadien, dont la cible n’est que de - 3%, la plus basse des pays industrialisés.

« Alors que la science commande des réductions entre -25 % et -40 % sous 1990 d’ici à 2020, nous pensons par ailleurs qu’il est possible d’aller encore plus loin et d’en faire plus dans le contexte actuel. Nous travaillerons avec le gouvernement du Québec et le reste de la société civile afin de proposer des pistes d’action et des mesures additionnelles pour bonifier les objectifs du Québec », ajoutent-t-ils.

Aussi, les groupes comptent collaborer pleinement à la réalisation du plan d’action qui devra suivre au cours des prochains mois. Les transports, l’énergie et l’aménagement du territoire représentent les secteurs où il faut agir en toute priorité. En ces domaines, le Québec doit opérer un virage et rompre avec ses vieux réflexes.

Une obligation de cohérence
« Alors que le secteur des transports représente près de 40 % des émissions de GES au Québec, la première chose à faire, c’est de retourner le projet Turcot à la table à dessin », font valoir les groupes basés au Québec. Tel que prévu à l’heure actuelle, ce projet signifie l’ajout de dizaines de milliers de voitures de plus sur l’échangeur Turcot et l’augmentation de la congestion sur l’Île de Montréal. Pour assurer la cohérence, le gouvernement du Québec doit repenser complètement ce projet, notamment en augmentant et en améliorant les infrastructures de transport collectif et en diminuant la circulation automobile sur les grands axes de la Métropole, comme le réclame la Ville de Montréal.

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Source :

Défense environnementale
Jennifer Foulds
416- 323-9521 poste 232

Équiterre
Éveline Trudel-Fugère
514-605-2000

Fondation David Suzuki
Catherine Orer
514-679-0821

Forest Ethics
Tzeborah Berman
604-313-4713

Institut Pembina
Clare Demerse
613-762-7449

Vivre en ville
Christian Savard
418-456-0592