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Communiqué de presse  •  2 min

Plusieurs groupes environnementaux demandent un BAPE pour la cimenterie McInnis à Port-Daniel-Gascons

Publié le 

St-Léon-de-Standon, 2 octobre 2013 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Équiterre, la Fondation David Suzuki, le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada), Greenpeace, Sierra Club Québec et la Société pour vaincre la pollution (SVP) ont aujourd’hui appuyé la demande d’un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur le projet de cimenterie à Port-Daniel-Gascons en Gaspésie tel que réclamé par Environnement Vert-Plus et Écovigilance Baie-des-Chaleurs.

À la lumière des informations disponibles, le projet de cimenterie de Port-Daniel utiliserait le coke de pétrole comme carburant, et pourrait augmenter les émissions de gaz à effet de serre (GES) de manière significative, ajoutant peut-être même plus de deux-millions de tonnes de GES au bilan du Québec, sans compter les autres polluants atmosphériques.

« Nous réclamons une commission d'enquête du BAPE pour faire toute la lumière sur les impacts environnementaux et sociaux ainsi que sur les conséquences de l'incinération de coke de pétrole ou encore de l'importation de pneus hors d'usage à cette fin » a déclaré André Bélisle président de l'AQLPA. « Nous insistons sur le respect de nos engagements en matière de contrôle de la pollution atmosphérique liée aux pluies acides et au réchauffement planétaire ».

Considérant l’urgence climatique, l’engagement du Québec à réduire ses émissions de GES et l'augmentation majeure des GES qui découlerait de la mise en fonction de la cimenterie de Port-Daniel, les groupes environnementaux appuient la demande d’Environnement Vert-Plus et Écovigilance Baie-des-Chaleurs pour que le ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs soumette ce projet à une consultation publique sous l’égide du BAPE.

« Ce projet doit passer sous la loupe d’une évaluation environnementale publique par le BAPE, car il pourrait augmenter les émissions de GES au Québec de près de 2% et devenir le plus grand émetteur de la province » selon Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace. « Autoriser ce projet serait une grave erreur sachant que le Québec est en voie de rater ses objectifs de réduction de GES pour 2020 et n’a même pas de Plan pour corriger le tir ».

« Que le projet ait fait l'objet d'une évaluation environnementale, il y a presque 20 ans, alors que le Québec n'avait ni plan d'action ni objectif de réduction de ses GES, ne saurait être une excuse pour donner un passe-droit à ce projet », a pour sa part déclaré Steven Guilbeault, Directeur principal chez Équiterre.

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Source:
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Louise Lévesque, directrice des communications
T 418-642-1322 poste 294 / C 418-264-5575 / louise.levesque@aqlpa.com

Contacts
André Bélisle, président AQLPA
T 418-642-1322 poste 223 / C 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com

Patrick Bonin, responsable campagne Climat-Énergie, Greenpeace
C: 514-594-1221 / pbonin@greenpe