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MYTHE #1 : Les énergies renouvelables ne créent pas d’emplois

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« Le secteur [des énergies renouvelables] prouve qu'il n'est plus seulement une niche, mais est devenu un employeur significatif dans le monde »
Adnan Z. Amin
Directeur général de l'IRENA (The International Renewable Energy Agency)

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EMPLOIS en énergies renouvelables : en constante évolution


On estime qu'en 2014, à l'échelle mondiale, 7,7 millions d'emplois étaient générés par le secteur des énergies renouvelables, un chiffre en augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente. La technologie offrant le plus d'emplois étant le solaire photovoltaïque (2 495 000), suivie par les biocarburants liquides (1 788 000), l'énergie éolienne (1 027 000), la biomasse (822 000), le chauffage solaire et la climatisation issue du solaire (764 000) les biogaz (381 000), les petites centrales hydroélectriques (209 000) la géothermie (154 000) et l'énergie solaire concentrée (22 000).

Sans compter que ce chiffre ne prend pas en compte les employés des grandes centrales hydroélectriques, qui dénombreraient à elles seules 1,5 million de personnes, pour un total de 9,2 millions de salariés dans le secteur des énergies renouvelables.

Au Canada, 23 700 personnes oeuvraient dans le secteur des énergies renouvelables en 2014, soit une hausse de 37 % par rapport à 2013. Le secteur des énergies renouvelables est en pleine expansion. Et le Québec n’est pas en reste avec 5 091 emplois directs reliés aux énergies renouvelables (hors Hydro-Québec) en 2011.

Les Statistiques d'Emplois par filières d'énergies renouvelables

Solaire photovoltaïque

En 2012, on comptait 3 900 emplois dans l’industrie solaire au Canada. Cela représente une augmentation de 43% par rapport à 2008 (2 700 emplois). Et le secteur continue de se développer. Si le Canada poursuit dans cette voie, CanSIA (Canadian Solar Association) qui représente 650 entreprises dans le secteur de l'énergie solaire, soutient qu'en 2025, cette énergie « sera largement déployée à la grandeur du Canada et déjà concurrentielle sur le marché, de sorte que ce secteur n’aura plus besoin d’incitatifs gouvernementaux » et créerait plus de 35 000 emplois. En effet, l’Allemagne, qui compte le plus grand nombre d’installations solaires photovoltaïques au monde, emploie 78 000 personnes dans le secteur de l'énergie thermique et photovoltaïque de source solaire.

Hydraulique

L’énergie hydraulique constitue la première source d’énergie renouvelable au Québec et émet peu de GES, tout en soutenant la croissance des industries, du commerce, des infrastructures et des collectivités. La mise en service et la maintenance de l’ensemble des centrales hydroélectriques a soutenu plus 9 719 emplois (directs et indirects) au Québec et généré des retombées de 955 millions de dollars. Cette énergie contribue, entre autres, à attirer des entreprises dans les secteurs des pâtes et papiers, de la sidérurgie, de la fonte et affinage des métaux, du ciment et des produits chimiques. Ces industries emploient près de 8 % de la main-d’œuvre du secteur industriel québécois.

En Ontario, l'industrie hydroélectrique génère à l'heure actuelle 1,7 milliard de dollars en production annuelle d'énergie et soutient 3 600 emplois.

Éolien

L’énergie éolienne est la deuxième source d’énergie renouvelable au Québec. Depuis l'essor de l’industrie éolienne au Québec, plus de 120 entreprises y ont vu le jour. Ensemble, elles génèrent plus de 5 000 emplois, dont le salaire annuel moyen est de 48 140 $, soit un écart de 30 % supérieur au revenu moyen des travailleurs québécois.

À Montréal seulement, où trois grands manufacturiers d'éoliennes ont établi leur siège social canadien (ENERCON, GE et REpower), 250 emplois directs ont été créés. Également, près de 900 emplois par année proviennent des services professionnels entourant cette industrie (ingénierie, assurance, droit, etc.).

Si le virage éolien se confirme, CanWEA prévoit, pour la période allant de 2016 à 2025, que le Québec pourrait déployer progressivement 8 000 MW de plus que les 4 000 MW actuellement en service. Selon ce scénario, la part de l’énergie éolienne atteindrait 20% de la production d’électricité au Québec, stimulant les investissements et créant près de 91 000 nouveaux emplois. Des prévisions basées sur l’expansion du marché de l’éolien qui démontrent le potentiel du secteur éolien en terme d’emploi.

Biomasse

Selon l’Agence internationale de l’énergie, la biomasse constitue la filière d’énergie renouvelable qui progressera le plus à l’horizon 2030.

Au Canada, il s’agit de la deuxième source d’énergie renouvelable, après l’énergie hydraulique. Conscient du potentiel de la biomasse en remplacement des combustibles fossiles au Québec, un regroupement d’industriels, de coopératives, du milieu municipal et d’organismes environnementaux, sociaux et de recherche, propose une vision porteuse d’avenir : la Vision Biomasse Québec. Les cibles de Vision Biomasse pour 2025 comprennent, entre autres, la création de 12 500 emplois dans la phase de construction des installations et la création de 3 600 emplois récurrents dans la phase d'exploitation.

À titre d’exemple, les secteurs du biogaz et de la biomasse emploient plus de 95 000 personnes en Allemagne.

Géothermie

Le Canada est sur le point de fournir des milliers d'emplois verts à long terme avec le développement d’installations géothermiques et de projets de chaleur d'utilisation directe. Des douzaines d'autres industries peuvent aussi s'attendre à profiter de l’essor de la puissance géothermique, avec les emplois indirects qui fournissent des marchandises et des services au secteur géothermique. Si la cible de CanGEA de 5 000 MWE de puissance géothermique est atteinte 9 000 emplois verts permanents seraient créés, de même que 20 000 emplois de construction provisoires.


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