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Actualité  •  2 min

Anne Rigaud : Une agronome bénévole 100 % bio!

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Avec en poche un diplôme d’ingénieure agronome obtenu en France, ainsi qu'un premier stage en agriculture avec les AMAP (l’équivalent des fermiers de famille en France), Anne Rigaud souhaitait en apprendre davantage. L'idée de jumeler un séjour au Québec et un stage pour explorer la réalité des fermiers québécois a donc germé rapidement après une recherche rapide sur le web et un premier contact avec l’équipe d’Équiterre qui proposait justement un stage pour la saison à venir.

Anne débarque donc chez Équiterre en octobre 2014. Une nouvelle expérience professionnelle, mais aussi l’intégration dans un environnement débute pour elle, où ce n’est pas juste la culture qui est différente, mais aussi le climat, tant dans le quotidien que dans les champs, avec un calendrier bien différent de la France, comme elle se plaît à le remarquer.

Anne intègre l’équipe alimentation bio et locale et travaille sur plusieurs aspects liés à l’accompagnement des fermiers, mais aussi à la promotion auprès des consommateurs. La question : « Je veux m’inscrire aux paniers bio, comment ça marche? », elle l’entend plusieurs fois par jour et elle se fait un plaisir d’y répondre.

Mais au delà des informations sur le fonctionnement du réseau, Anne travaille sur une panoplie d’autres dossiers en préparation de la nouvelle saison : actualisation des fiches des fermes, coup de pouce pour la logistique lors des kiosques de promotion et même appels des médias pour promouvoir la nouvelle campagne; en plus de la prise en charge du site paniersbio.org et de l’amélioration des autres plateformes dédiées à la logistique. Des projets qui lui permettent d’être en contact avec les fermiers québécois, mais aussi d’acquérir une compréhension globale du projet et des enjeux de l’agriculture biologique au Québec.

À la fin de son stage avec l’équipe des fermiers de famille d'Équiterre, Anne compte faire du bénévolat pour d’autres organismes pour continuer à apprendre sur l’agriculture biologique et le marché québécois. Elle a d’ailleurs déjà suivi une formation en apiculture et compte s’initier aux circuits courts comme les marchés de quartier. Son but : acquérir le plus de compétences pour pouvoir accompagner les projets agricoles à son retour en France.

Ce qu’elle apprécie le plus de son expérience avec Équiterre? Il y a bien sûr l’ambiance de travail, mais ce qu’elle trouve génial c’est la diversité des champs d’action de l’organisme et comment l’équipe se complète : « Il y a une alchimie entre les gens de l’équipe. Ils ont réussi à construire quelque chose de riche, ou chacun trouve son compte, et ça donne envie de rester. Rien que pour connaître ça de l’intérieur, ça vaut le coup! », affirme-t-elle.