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Rapport et étude

Neufs. Détruits. Jetés. Interdits?

Il faut interdire la destruction des biens invendus

Publié le 

Au cours des dernières années, la crise du gaspillage s’est intensifiée. Pour preuve, la quantité de matières éliminées par personne au Québec qui s’est élevée à 685 kg en 20231. Mais le plus grand gaspillage se déroule sous notre nez, quand sont détruites et jetées des marchandises flambant neuves par les entreprises, alors que les consommateurs(-trices) peinent avec leurs prix de plus en plus élevés.

Alors que les ressources naturelles se raréfient, que la crise climatique s’accentue et que les Québécois et Québécoises peinent à joindre les deux bouts, il était dévoilé publiquement que certaines grandes entreprises détruisent et jettent intentionnellement des tonnes de biens neufs — encouragées par le gouvernement fédéral.

On doit enrayer ce phénomène qui relève littéralement de la culture commerciale. On détruit sans se questionner sur les impacts et sans trouver d’alternative. Équiterre en a trouvé et s’est penchée sur la question pour proposer des solutions concrètes permettant de réduire ce gaspillage aberrant de biens neufs.

Notre rapport à ce sujet vise deux cibles qui ont le pouvoir de faire changer ces pratiques :

  • Les entreprises qui jettent aux poubelles des vêtements, des fournitures scolaires, de la quincaillerie et toutes sortes de biens neufs.

  • Les gouvernements :
    • D’abord le fédéral, qui les encourage en demandant que les invendus soient détruits avant d’offrir un dédommagement, supposément pour garder les entreprises compétitives.

    • Et le provincial, qui a la légitimité d’adopter un règlement pour contraindre les entreprises à changer leurs pratiques.

Notre objectif est d’obtenir une loi interdisant la destruction de marchandise neuve.

Pour mieux comprendre comment c’est possible, la lecture de notre rapport vous sera utile :