Aller à la navigation Aller au contenu

Actualité  •  1 min

Obsolescence : dévoilement de la première étude pancanadienne sur la fin de vie prématurée des objets

Publié le 

Actu - obsolescence

Équiterre aborde un nouveau champs d'action en dévoilant la toute première étude au pays sur l'obsolescence et le comportement de remplacement rapide d’appareils électroniques et électroménagers (AEE) des consommateurs canadiens. Menée avec plusieurs partenaires spécialisés en consommation responsable, responsabilité sociétale et économie collaborative dont RECYC-QUÉBEC, l’organisme français Halte à l’obsolescence programmée (HOP), Option consommateurs, le Consumers Council of Canada et l’Observatoire de la consommation responsable, elle est le reflet d'une enquête menée auprès de milliers de Canadien-ne-s.

Obsolescence subie ou choisie?

Voici quelques faits saillants de l'enquête :

  • 80 % des répondants ont acheté leur appareil neuf, indiquant une faible propension vers le réemploi.
  • 86 % des répondants affirment que les AEE sont volontairement conçus pour ne pas durer.
  • Moins de 50 % des consommateurs reconnaissent qu’ils jouent un rôle dans le phénomène de l’obsolescence.
  • Peu conservent leur appareil aussi longtemps que la durée de vie qu’ils estiment raisonnable.
  • Presque 1 consommateur sur 5 peut être qualifié d’« excessif » avec l’acquisition de 5 appareils et plus. Son profil est plus souvent celui d’un homme, plus jeune que les autres répondants (46 ans), propriétaire, ayant des revenus relativement élevés. 
  • Seulement 19 % des répondants font réparer leurs appareils électroménagers et 26 % pour les appareils électroniques.
  • Les tactiques marketing des entreprises telles que les promotions, les programmes de fidélité et les changements de forfaits ont une influence importante sur l’obsolescence.

REDONNER LE POUVOIR AUX CONSOMMATEURS

L’enquête révèle que de plus en plus de consommateurs donnent une fin de vie prématurée à leurs produits, généralement des biens durables, non pas parce que ceux-ci ne fonctionnent plus, mais tout simplement pour des raisons de fonctionnalités techniques, esthétiques ou psychologiques. « Cette enquête auprès des Canadiens met en lumière des solutions pour en finir avec le prêt-à-jeter qui devient la norme et s’insinue dans nos vies. Il est grand temps de redonner le pouvoir aux consommateurs » affirme Colleen Thorpe, directrice des programmes éducatifs chez Équiterre.
 

Pour consulter le communiqué de presse.