L’essentiel des 1,1 million de barils de brut transportés chaque jour par l’Oléoduc Énergie Est serait exporté non raffiné. Ce rapport intitulé L’Oléoduc Énergie Est de TransCanada : Un projet voué à l’exportation qui n’apporte rien à l’économie nationale, confirme que les raffineries de l’est du Canada ne traiteraient qu’une faible proportion du brut d’Énergie Est, puisqu’elles s’approvisionnent déjà à deux sources nord-américaines, et qu’une troisième viendra bientôt s’ajouter à celles-ci.
Le rapport montre que, mises ensemble, les raffineries situées sur le parcours de l’Oléoduc Énergie Est ont une capacité de traitement de 672 000 barils de brut par jour. Une grande partie de ces besoins sont déjà comblés par le pétrole en provenance du Canada atlantique et des États-Unis. De plus, la canalisation 9 d’Enbridge viendra bientôt s’ajouter à ces sources d’approvisionnement.
Étant donné que la plus importante portion du pipeline se trouverait au Québec, les Québécois devraient assumer un grand risque. Mais que gagneraient-ils en retour?
Le rapport se fonde sur de l’information rendue publique par TransCanada ainsi que sur d’autres renseignements émanant de l’industrie, de rapports gouvernementaux et de documents légaux. Les groupes ayant contribué à la production du rapport sont : Environmental Defence, Ecology Action Centre, Équiterre et le Conseil des Canadiens.
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