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Actualité  •  1 min

La tête dans les sables

Publié le 

Actu - Extraction de sables bitumineux

Un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) commenté dans La Presse, fait état d'une hausse record de 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2010. Cette hausse parallèle à la reprise économique est principalement attribuable aux transports et à la production d'énergie.

Non seulement le Canada fait piètre figure dans le palmarès désolant des pires pays émetteurs, mais une récente décision du gouvernement Harper fait en sorte que le pays n'a pas fourni de statistiques sur la pollution attribuable au secteur des sables bitumineux pour compléter ce rapport annuel des Nations unies. Il est donc impossible de savoir quel pourcentage d'émissions est attribuable à ce secteur de l'industrie. On sait pourtant que les sables bitumineux émettent plus de GES que l'ensemble du parc automobile Canadien.

Même si la population et la communauté scientifique se mobilisent pour que soient adoptés des objectifs de réduction d’émissions de GES légalement contraignants et respectant le seuil critique de 2 degrés Celsius, les gouvernements ne suivent pas.

Pourtant, les solutions existent. Au Canada par exemple, Équiterre milite pour que les subventions aux producteurs de gaz et de pétrole soit éliminées et pour encourager les investissements dans l’économie verte et les énergies renouvelables telles que l’énergie solaire ou éolienne.

D'ailleurs un récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), démontre que ces sources d’énergie propres pourraient fournir près de 80% de la demande en énergie mondiale d’ici 2050 si les politiques adéquates sont mises en place.