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Actualité  •  1 min

Mégantic, 1 an après : beaucoup reste à faire

Publié le 

Actu - Train transport pétrole

Le 6 juillet 2013, la catastrophe de Lac-Mégantic faisait 47 victimes et devenait le plus important déversement de pétrole terrestre de l’histoire de l’Amérique du Nord. Un an après, sommes-nous à l’abri d’un nouvel accident?

Si le gouvernement fédéral a interdit les wagons DOT-111 les plus vulnérables, les autres qui ne répondent pas aux normes actuelles auront trois ans pour être modernisés ou retirés. Selon les informations obtenues par Radio-Canada grâce à la loi d'accès à l'information, « pas un mois ne s'est écoulé sans que des trains à la dérive aient été signalés au Bureau de la sécurité des transports (BST) au cours de la dernière année », avec 17 trains à la dérive recensés depuis la catastrophe de Lac-Mégantic. Des wagons dangereux remplis de pétrole continueront donc de rouler sur nos chemins de fer (selon un article récent paru dans The Gazette, 100 000 barils de pétrole brut traversent chaque jour la seule région de Montréal sur les rails). Et ce n’est qu’un début.

La production des sables bitumineux en Alberta prévoit doubler en 2020 et tripler d’ici 2030. Pour soutenir cette croissance, le transport de pétrole augmente en flèche, que ce soit par train, par bateau ou par pipeline. Depuis 2009, le transport de pétrole par train est passé de 500 wagons-citernes à 160 000 par année. Et on en prévoit 510 000 d’ici 2016! Parallèlement, cette industrie, l'une des plus polluantes de la planète, a fait plus que doubler les émissions de gaz à effet de serre au cours de la dernière décennie, et ces dernières sont en voie de doubler encore une fois.

Qu'il s'agisse de transport par train ou par pipeline, le risque d'accidents ou de déversements est bien réel. Afin d’assurer la sécurité de nos communautés et de l’environnement, à une époque où les scientifiques du monde entier sonnent l'alarme en matière de changements climatiques, ne serait-il pas plus judicieux de réduire notre dépendance au pétrole et nous tourner vers un modèle de prospérité qui ne se fait pas au détriment des conditions de vie sur terre?

Pour dire « Non aux sables bitumineux » chez nous, signez et partagez la pétition ici.

Crédit photo: niXerKG, Flickr