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Actualité  •  2 min

Moins de poêles et foyers au bois sur l’île de Montréal grâce au programme Feu vert

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Des milliers de ménages ont répondu à l’appel du programme Feu vert visant à assainir la qualité de l’air sur l’île de Montréal. Au total, 2 758 vieux appareils de chauffage au bois ont été retirés ou remplacés par des appareils moins polluants. Équiterre avait été mandaté par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) afin de développer et mettre en oeuvre ce programme qui remettait un incitatif financier aux citoyens qui y participaient. Lancé en novembre 2011, le programme a pris fin au printemps 2014.

Le chauffage au bois est l’un des grands responsables de la mauvaise qualité de l’air et des épisodes de smog hivernal sur l’île de Montréal. « Nous sommes très satisfaits des résultats de ce programme novateur. Le déploiement en milieu urbain d’un programme d’une telle envergure n’avait pas connu de précédent », affirme Isabelle Saint-Germain, directrice générale adjointe d’Équiterre. « Feu vert était le seul programme qui n’autorisait pas l’installation d’un appareil à combustible solide (à l’exception des granules) en remplacement d’un poêle ou foyer à bois polluant, conformément à la règlementation montréalaise en vigueur depuis 2009 ».

Notons que la répartition des appareils de chauffage au bois sur l’île de Montréal se démarque par un taux de 80 % de foyers pour quelque 20 % de poêles, la majorité de ces appareils ayant vocation de chauffage d’appoint ou d’ambiance. Cette répartition est à l’opposé de ce qu’on peut observer dans le reste du Québec.

Ces particularités ont fait en sorte que des efforts considérables ont dû être investis pour développer le programme Feu vert et ensuite susciter la participation des citoyens. Équiterre a mobilisé de grandes énergies en ce sens, avec succès. Compte tenu de l’ampleur des travaux et des dépenses liées à la conversion des appareils visés, la durée moyenne de réalisation d’un tel projet pour un citoyen était de quatre mois, et impliquait de sa part un investissement moyen de 4 356 $!

Enfin, Équiterre se réjouit de constater que des centaines de milliers de Montréalais ont été conscientisés aux enjeux liés à la combustion du bois même si tous les propriétaires n’étaient pas tous prêts à faire le deuil de leur vieux poêle ou à débourser la somme nécessaire pour convertir leur foyer au gaz naturel, au propane ou aux granules. L’idée germe tranquillement dans les esprits.

Équiterre tient à remercier les partenaires et collaborateurs du programme Feu vert : la ville de Montréal et les éco-quartiers de Saint-Léonard et de la Pointe-aux-prairies, la ville de Mont-Royal et le Conseil régional de l’environnement de Montréal.