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Actualité  •  2 min

La résilience alimentaire : des changements de politiques à prévoir!

Publié le 

La résilience alimentaire est au centre des préoccupations chez Équiterre et nous nous engageons à susciter les changements requis au niveau des politiques publiques pour encourager et soutenir les fermiers.ères dans l’adoption de pratiques augmentant la résilience et favorisant la santé des sols.

Pour réaliser cette transition, nous portons activement ces demandes auprès des équipes des différents ministères impliqués et des décideurs publics - tant au niveau provincial que fédéral - afin que les gouvernements agissent pour soutenir une relance verte qui favoriserait des systèmes agricoles et alimentaires plus durables.

Parmi ses propositions, Équiterre demande au gouvernement fédéral :

  • De développer un nouveau programme Agri-résilience pour inciter les fermiers.ères à réduire les risques climatiques en favorisant l’adoption de pratiques agricoles régénératrices de la santé des sols;
  • En coalition avec les Fermiers pour la transition climatique, nous demandons aussi de soutenir les fermes à devenir des piliers dans la production d’énergie verte, d’offrir des incitatifs pour adopter une agriculture respectueuse du climat, de récompenser les fermiers qui réduisent leurs risques climatiques, d’aider les fermiers.ères innovateurs à servir de mentors pour le secteur et de soutenir la relève agricole;
  • De s’assurer que l’approvisionnement alimentaire institutionnel pour les institutions fédéral (prison, garde côtière, etc) soit local;
  • De créer un fonds dédié à l'alimentation scolaire, demande fait en partenariat avec la Coalition pour une saine alimentation scolaire.

Au provincial :

  • De protéger les sols agricoles avec une déclaration publique du premier ministre sur la primauté du territoire agricole et son engagement à respecter les compétences de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec). Cela mettrait ainsi fin aux demandes de dézonage par décret de la part des municipalités et des MRC.
  • D’investir dans les fiducies foncières agricoles qui permettent de protéger le territoire à perpétuité contre le dézonage et la spéculation.
  • De maintenir les investissements prévus avant la pandémie pour le futur Plan d’agriculture durable pour assurer la pérennité de l’agriculture et d’accroître la transition vers des pratiques agricoles résilientes et responsables, afin que les fondements de notre sécurité alimentaire - sol, eau et biodiversité - soient régénérés;
  • D’inclure dans le futur plan d’action pour lutter collectivement contre les changements climatiques des objectifs ambitieux de stockage de carbone dans les sols agricoles au Québec et de réduction des émissions d’oxyde nitreux, ainsi que des aides publiques et une bonification de la couverture d’assurance de risques pour les entreprises agricoles qui mettent en œuvre un plan de réduction de l’empreinte carbone et de régénération et protection des sols.
  • De mobiliser et soutenir les institutions publiques à accroître la présence d’aliments sains, locaux et écoresponsables dans leurs services alimentaires en améliorant la chaîne d’approvisionnement et en se dotant notamment de cibles d’approvisionnement ambitieux pour ceux-ci.

La pandémie nous aura montré que nous sommes capables d’agir rapidement pour apporter des solutions à une crise majeure. Ensemble, nous avons le pouvoir de réorienter collectivement nos systèmes alimentaire et agricole pour atténuer et s’adapter aux impacts des changements climatiques et d’autres crises afin de garantir l’approvisionnement alimentaire de la population.