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Actualité  •  2 min

Connaissez-vous les protéines végétales qui poussent chez nous?

Au Québec, l’agriculture évolue rapidement pour répondre aux défis climatiques, économiques et sociaux. Parmi les cultures d’avenir qui poussent ici, certaines se démarquent par leur potentiel à nourrir sainement la population, à améliorer la résilience des fermes et à réduire l’empreinte écologique de notre alimentation, comme les protéines végétales.

Qu'est-ce que les protéines végétales?

Quand on parle de protéines, on pense souvent à la viande. Mais les haricots, lentilles, pois, gourganes, graines et céréales contiennent aussi des protéines — et pas juste un peu! On les appelle les protéines végétales. Ce sont des aliments complets, bons pour le corps et faciles à cuisiner.

Des bienfaits qui vont au-delà de l’assiette

Ce qu’on aime avec les protéines végétales, c’est qu’elles nourrissent autant les gens que la terre. Pour votre santé, elles sont généralement sources de fibres, vitamines et minéraux, faibles en gras saturés et aident à rester rassasié. Elles vous donnent de l’énergie sans lourdeur, et elles n’apportent pas tout ce qu’on veut éviter comme les gras saturés.
Elles sont essentielles au bon fonctionnement de notre organisme et offrent une excellente qualité nutritionnelle.

Des alternatives savoureuses à la viande

D’après une étude du CIRAIG, la viande est responsable de 36 % de l’empreinte carbone de l’alimentation des Québécois(es), alors que la viande et le poisson représentent seulement 7 % de la masse totale des aliments consommés.
Si on veut varier nos repas et prendre soin de notre planète, intégrer des repas végétariens est donc une excellente idée et ça ne coûte pas cher. En remplaçant un repas de viande par des alternatives végétariennes comme un chili aux haricots rouges, une soupe aux lentilles ou une salade de pois chiches, vous pouvez économiser entre 1 $ et 1,50 $ par portion. Sur une base hebdomadaire ou mensuelle, ces économies peuvent s’accumuler de manière significative, tout en contribuant à une alimentation saine et durable.

Des aliments comme le tofu, le tempeh, le seitan, les haricots et le quinoa offrent des options délicieuses et nutritives. Par exemple, 100 g de haricots rouges contiennent entre 21 et 25 g de protéines, tandis que le quinoa en offre environ 14 g pour la même quantité.

Cultivées localement au Québec

Ce que vous mangez, on le cultive ici même, sur nos terres. Dans nos champs, on fait pousser des haricots secs, des pois, du quinoa, de la gourgane... Ces cultures-là sont bien adaptées à notre climat et à nos saisons. Et en les cultivant, on soutient aussi une agriculture locale et résiliente, renforçant ainsi notre autonomie alimentaire.

Bon pour les sols et l'environnement

Il faut le dire : les légumineuses, c’est magique pour le sol. Elles fixent l’azote dans la terre, ce qui améliore la fertilité sans avoir besoin d'engrais chimiques et peut augmenter les rendements des cultures suivantes. Ça veut dire des sols en santé, qui pourront nourrir les générations futures. De plus, la production de protéines végétales génère moins de gaz à effet de serre et nécessite moins d'eau que celle des protéines animales.

Le rôle clé d’Équiterre

Équiterre joue un rôle essentiel dans la transition agricole en promouvant les protéines végétales. À travers le projet Haricot, nous avons soutenu les producteur(trice)s dans l’adoption de cultures diversifiées et durables, comme les haricots secs, qui enrichissent les sols et répondent à une demande croissante pour des aliments locaux et écoresponsables.

Notre récent projet protéines végétales d’ici s’inscrit dans la continuité du projet Haricot en élargissant la portée et les cultures ciblées, notamment avec l’ajout d’autres protéines végétales comme le pois jaune et les haricots. De plus, ce nouveau projet prend une envergure nationale, alors que Haricot se concentrait sur une seule région. Avec Protéines végétales d’ici, Équiterre vise à renforcer la filière des protéines végétales au Québec et ailleurs au Canada, de la production à la consommation, en favorisant l’autonomie alimentaire, l’économie locale et les pratiques agricoles durables.

Par où commencer?

Pas besoin de tout changer du jour au lendemain. Le plus simple, c’est d’essayer quelques recettes. Le site bienmangerbonmarche.ca propose des plats faciles, bons et pas chers, avec des ingrédients que vous trouverez facilement.

Et bien sûr, vous pouvez aussi vous abonner à un panier bio. Dans le Réseau des fermier·ères de famille, plusieurs fermes cultivent des légumineuses ou travaillent avec des partenaires pour en offrir dans leurs paniers. En vous abonnant, vous recevez chaque semaine des produits frais, locaux, de saison — et souvent des idées recettes avec!