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Actualité  •  2 min

Équiterre à la COP22 : La COP de l’action

Publié le 

par :  (Unpublished) Annie Bérubé annie-198x116.png

MARRAKECH, Maroc, le 14 novembre 2016

J’ai l’honneur de représenter Équiterre en tant que membre officielle de la délégation canadienne à la 22ème session de la Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) à Marrakech.

Les négociations ont débuté lundi le 7 novembre et devraient se terminer vendredi le 18 novembre. À Marrakech, de plus en plus de pays saisissent l’occasion pour ratifier l’Accord de Paris, dont le plus récent, l’Australie, pour un total de 103 pays ayant ratifié l’accord jusqu’à présent.

Pour Salaheddine Mezouar, président de la COP22, cette conférence est une « opportunité pour porter la voix des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, en particulier celle des pays africains et des états insulaires. Il est urgent d’agir devant ces enjeux liés à la stabilité et à la sécurité », a-t-il déclaré. Aussi, la COP22 se veut être celle de l’action.

Au programme : des sessions pour discuter de la lutte à la déforestation, du rôle de l’agriculture biologique pour réduire les GES, de l’impact des changements climatiques sur les océans, de la mobilisation des jeunes et beaucoup plus.

À noter également que ce sont les femmes qui mènent cette action sur le climat! Les États ont créé en 2016 le rôle de championnes du climat et l’ont confié à la ministre de l’Environnement du Royaume du Maroc, Hakima El Haïté, et à Laurence Tubiana, ambassadrice de France en charge des négociations climatiques. Le Canada pour sa part, est représenté par la ministre fédérale de l’environnement, l’honorable Catherine McKenna, appuyée par deux femmes à la tête de l’équipe canadienne des négociations.

Les priorités pour la délégation du gouvernement du Canada se trouvent ici.

Équiterre pour sa part, défendra entre autres, des mécanismes de reddition solides pour que les pays rencontrent leurs engagements, une contribution accrue de la part du Canada au financement international sur le climat, des mesures fiscales cohérentes sur la pollution au carbone, et offrira, nous l’espérons, un souffle d’optimisme!

L’esprit d’unité qui a rendu l’Accord de Paris possible est bien vivant cette semaine à Marrakech.

Et au cas où, tout comme moi, vous êtes préoccupés par les répercussions potentielles du résultat des élections américaines sur l’Accord de Paris, je vous laisse sur les paroles de Catherine Abreu, directrice générale du Réseau Action Climat.

« Aucun gouvernement et aucun chef d’État ne peut enrayer le mouvement mondial pour confronter le changement climatique, mettre en œuvre l’Accord de Paris et aller vers l’objectif à long terme de contenir le réchauffement en dessous de 1,5°C. »

« Le mouvement climatique est un mouvement du peuple. La politique ne peut pas changer l’opinion des gens qui défendent leur maison contre la montée du niveau de la mer, empêcher les gens de s’interposer physiquement à Standing Rock et dans les autres communautés pour empêcher le développement des infrastructures de carburants fossiles. Nous sommes le peuple, et on n’arrête pas le peuple. »

Restez à l’affût pour mes mises à jour sur le progrès de la COP22 au cours des prochains jours.