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Communiqué de presse  •  1 min

L’approbation de l’oléoduc Trans-Mountain par l’ONE : un pas dans la mauvaise direction selon Équiterre

Publié le 

Ottawa 19 mai 2016 - Équiterre exprime une grande inquiétude face à la décision de l’Office national de l’énergie d’approuver le projet d’expansion Trans-Mountain de Kinder Morgan déclarant qu’il s’agit d’un pas dans la mauvaise direction.

Le projet vise l'agrandissement du réseau existant d’oléoduc de Trans-Mountain d'Edmonton en Alberta jusqu’à Burnaby en Colombie-Britannique. Le projet prévoit un nouveau tronçon de pipeline d’environ 987 km, l’ajout ou la modification d’installations telles des stations de pompage et des réservoirs, ainsi que la remise en service de 193 km de pipeline existant. Le terminal maritime Westridge serait lui aussi agrandi, entrainant ainsi une hausse de la circulation des pétroliers.

« L’Office national de l’énergie est aux antipodes de la volonté des citoyens de la Colombie-Britannique qui ont exprimé une forte opposition au projet », affirme Steven Guilbeault, directeur principal d’Équiterre. « Cette contestation s’exprime dans la vallée de la Colombie-Britannique au sein de 20 municipalités, incluant Vancouver et Burnaby (représentant plus de 2 millions de personnes) en plus des Premières Nations Seventee de la C-B et de l’Alberta », a-t- il ajouté.

Au-delà de l’opposition locale, il semble que l’ONE ne s’est guère soucié des répercussions du projet sur le climat qui pourrait doubler la quantité de pétrole des sables bitumineux transporté par cet oléoduc, rendant encore plus difficile pour le Canada de respecter ses engagements de Paris en matière de changements climatiques.

« Lors de la dernière élection fédérale, le premier ministre Trudeau a dit que cela revenait au peuple de donner la permission pour ce projet. Nous ne pouvons qu’espérer que le travail du panel indépendant et que les diverses consultations viendront compenser pour le processus déficient de l’ONE et qu’ils démontreront au gouvernement que ce projet n’a aucune acceptabilité sociale », a conclu Sidney Ribaux, directeur général d’Équiterre.

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Renseignements supplémentaires :

Dale Robertson
Relations médias, Équiterre
514 605-2000 / drobertson@equiterre.org