2022
La toute première étude pancanadienne sur l’accès à la réparation est lancée!
Première étude approfondie des freins et leviers à la réparation au Canada, incluant un portrait de la situation au Québec.
En cours
L'objet que l'on tient dans nos mains n'est que la pointe de l'iceberg des ressources qu'il a été nécessaire d'utiliser pour le produire.
La surutilisation des ressources, couplée à des durées de vie de plus en plus courtes de certains objets, n'est pas soutenable. Faites le calcul : pour produire un téléphone cellulaire, il faut compter 600 fois son poids en ressources!
Nous croyons donc fermement qu'il faut nous assurer que les objets durent plus longtemps : ça prend des objets durables pour contrer la crise du gaspillage!
Les études d’Équiterre sur le phénomène de l'obsolescence et sur l’accès à la réparation pointent vers des solutions, il suffit de les saisir!
19%
de la population canadienne a fait réparer son appareil électroménager ou électronique en 2020-2021. C’est trop peu.
Source : Équiterre, 2022
« On ne peut plus se permettre un système de production et de consommation de biens qui privilégie le remplacement par des biens neufs à faible coût plutôt que la réparation de ce que nous possédons déjà. »
Le travail d’Équiterre vise à démocratiser des pratiques de consommation axées sur la réduction à la source, le réemploi, la réparation et le partage.
Depuis 2018, Équiterre est intervenu à différentes occasions auprès des gouvernements afin de mettre de l'avant l'importance de la durabilité et de la réparabilité des biens.
Plusieurs solutions existent pour prolonger la durée de vie des objets et l’accès à la réparation est un champ d'action prioritaire pour y arriver concrètement.
Deux études pancanadiennes ont été réalisées afin de dresser le portrait de la situation actuelle. Le premier pas a été d’analyser la réalité des consommateurs et consommatrices sous l’angle de l’obsolescence des appareils électroménagers et électroniques en 2018.
Ce portrait nous a donné l’envie d’aller plus loin, en se penchant sur la question de l’accès à la réparation. Pourquoi les gens ne réparent plus? Pourquoi nos appareils brisent si facilement et comment y remédier? Équiterre a alors mené une vaste étude à l’échelle canadienne qui permet de trouver réponses à ces questions.
Finalement, afin de comprendre comment les résultats de l’étude se déployaient au Québec, des recherches plus poussées ont été réalisées auprès des consommateurs et consommatrices québécois(es), mais également auprès de la communauté de réparateurs et de réparatrices de la province.
Première étude approfondie des freins et leviers à la réparation au Canada, incluant un portrait de la situation au Québec.
Adoption de principe du Projet de loi 197 : loi modifiant la Loi sur la protection du consommateur afin de lutter contre l'obsolescence programmée et de faire valoir le droit à la réparation des biens.
Mobilisation de nos membres et sympathisant(e)s pour exiger la modernisation de la Loi sur la protection du consommateur du Québec pour inclure la durabilité et la réparabilité des biens.
Participation à la consultation publique de l'Office de la protection du consommateur sur la durabilité et la réparabilité des biens.
Diffusion de la première étude pancanadienne sur l'obsolescence des appareils électroménagers et électroniques.
« J'ai fondé Touski s'répare en 2016 dans le but de faciliter la réparation d'objets du quotidien. La communauté regroupe aujourd'hui des dizaines de milliers d'adeptes et la gestion de la page a été transférée à Équiterre, assurant ainsi son avenir, sa pertinence, et le respect des valeurs initiales de la communauté. »
« Équiterre mène des projets de recherche d’envergure en favorisant une approche interdisciplinaire, qui permet de présenter un regard nuancé et vulgarisé sur des enjeux complexes que sont l’obsolescence et la réparation des appareils électroniques et électroménagers. L’organisme joue un rôle central dans le transfert des connaissances scientifiques auprès de la population et des autorités politiques. »
« Le travail d’Équiterre sur les questions d’obsolescence et d’accès à la réparation a permis d’alimenter une communauté d’intérêt et de connaissances sur ces questions. Par sa capacité de veille, d’analyse et de synthèse de l’information sur ces sujets, Équiterre nous aide comme entreprise à nous positionner de façon encore plus structurée dans le débat public. En mobilisant les organismes actifs dans le réemploi, Équiterre agit comme un levier d’action collective. Merci! »