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Communiqué de presse  •  1 min

Projets de loi 104 et 106 - Les cibles de réduction de GES doivent guider les actions du gouvernement du Québec

Publié le 

Québec, le 18 août 2016 - Équiterre participait aujourd’hui à deux consultations parlementaires à l’Assemblée nationale du Québec. La vision d’ensemble de l’organisme est que la réduction des gaz à effet de serre doit être au cœur des nouvelles législations du gouvernement, soit celle sur le projet de loi 104 portant sur la loi Zéro émission et celle sur le projet de loi 106 sur la Politique énergétique 2030.

Équiterre salue d'entrée de jeu la volonté du gouvernement du Québec exprimée dans le projet de loi 104 visant l’augmentation du nombre des véhicules automobiles zéro émission au Québec. Équiterre propose toutefois une cible d'augmentation des ventes des véhicules électriques de 50 % d’ici 2025, plutôt que l'objectif proposé de 15,5 %. À l'image d'autres états, Équiterre propose qu'à plus long terme, l’ensemble des véhicules vendus au Québec soit des véhicules électriques.

« Les transports sont l’éléphant dans la pièce en ce qui concerne la réduction des émissions de GES au Québec. Nous croyons que 50 % des véhicules vendus au Québec en 2025 devront être électriques. Il s’agit d’une cible ambitieuse, mais réaliste » affirme Sidney Ribaux directeur général d’Équiterre.

Les principales préoccupations d’Équiterre concernant le projet de loi 106 concernant la mise en œuvre de la politique énergétique sont d’abord que le volet portant sur les hydrocarbures n'a pas sa place dans une société qui vise à transiter vers une économie faible en carbone. Équiterre se rallie à de nombreux acteurs et demande le scindement du projet de loi afin d’étudier de manière urgente le volet de la transition énergétique. Ensuite, Équiterre salue la création de l’organisme Transition énergétique Québec (TEQ), mais propose que la réduction des GES doive absolument faire partie de son mandat. Aussi, le groupe s’inquiète de l’indépendance et des pouvoirs qui seront conférés à TEQ. Il doit pouvoir jouir d’une plus grande indépendance à l’égard du gouvernement et des distributeurs d’énergie.

« Tant en matière d'électrification que d'efficacité énergétique, nous devons faire plus si nous voulons atteindre les cibles ambitieuses, mais nécessaires, en matière de lutte aux changements climatiques» ajoute Steven Guilbeault, directeur principal d’Équiterre.

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Pour plus d'informations :

Alizée Cauchon, 418 254-4787