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Communiqué de presse  •  3 min

Rejet de GNL Québec : une autre immense victoire contre l'industrie fossille

Plan large du fjord Saguenay, dont la biodiversité est en danger a cause du projet GNL

Publié le 

 

Montréal, Québec, Rouyn-Noranda, 21 juillet 2021 - Les groupes signataires accueillent avec grande satisfaction l'annonce du gouvernement du Québec refusant le projet de GNL Québec/Gazoduq. Cette annonce est une victoire pour les dizaines de milliers de citoyen.ne.s qui se sont mobilisés au cours des trois dernières années.

Rappelons qu’au fil du temps, plus de 120 000 Québécois.e.s ont signé une pétition contre le projet. Ce sont aussi 54 associations étudiantes représentant près de 360 000 étudiant.e.s, plus de 648 scientifiques, incluant 250 médecins et professionnel·les de la santé, 40 économistes, plus de 60 groupes de la société civile, tous les partis d’opposition (représentant 58 % des électeurs.trices) et trois communautés innues qui ont pris position contre GNL Québec/Gazoduq. Les consultations publiques du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ont également connu une participation historique avec le dépôt de plus de 2500 mémoires, dont plus de 90 % s’opposaient au projet, et ont mené à un rapport dévastateur du BAPE. Ce rejet est donc le résultat d’un effort collectif sans précédent dont des milliers de Québécois.e.s peuvent aujourd’hui être fier.ère.s.

En prenant cette décision, le gouvernement se place donc du côté des nombreux scientifiques qui ont condamné le projet, tant à cause des énormes émissions de GES qu’il aurait provoquées que de ses impacts néfastes sur les bélugas du Saint-Laurent et ses risques importants pour la santé humaine.

« L’annonce du refus du projet GNL Québec/Gazoduq par le gouvernement québécois démontre qu’il n’y a plus d’avenir pour les projets fossiles, ont affirmé les groupes de la société civile. Avec la mort de l’oléoduc Énergie Est en 2017, le recul de Goldboro LNG plus tôt ce mois-ci et le rejet de GNL Québec aujourd’hui, nous pouvons enfin envisager un avenir sans nouveau pipeline dans la belle province. »

Cette décision est également le fruit de plusieurs années de mobilisation de la société civile. La première mobilisation contre le projet fut organisée par des protecteur.trices du territoire Innu en 2017, et depuis la mobilisation n’a cessé de s’accentuer : des centaines d'événements de mobilisation ont eu lieu aux quatre coins du Québec. Ces manifestations ont rassemblé des centaines de milliers de Québécois.e.s de tous les âges et tous les horizons derrière un slogan commun : « On mérite mieux! »

Les groupes tiennent d’ailleurs à souligner le leadership des collectifs locaux qui ont tenu tête à Goliath durant les dernières années, notamment la Coalition Fjord au Saguenay, le Collectif Innu Mashk Assi sur le Nitassinan, le Mouvement citoyen littOralement inacceptable à Tadoussac, le Comité citoyen carboneutre de la MRC de Maskinongé en Mauricie ainsi que Gazoduq parlons-en, la Coalition anti-pipeline de Rouyn-Noranda et l’Action boréale en Abitibi-Témiscamingue.

« Il est maintenant temps d’aller de l’avant et de développer des projets tournés vers un avenir résilient, ont conclu les groupes. Nous devons travailler à l’implantation d’une transition écologique et sociale en mettant de l’avant des projets de développement économique viable, et respectueux de la nature et de notre santé. Nous sommes fébriles à l'idée de tourner la page sur quatre années de lutte acharnée et sommes prêt.e.s à participer, avec les communautés locales, au développement de projets porteurs d’avenir, conçus dans une logique de transition verte pour une économie du 21e siècle. »


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Les groupes signataires sont :

Action Environnement Basses-Laurentides, Amnistie internationale Canada francophone, l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME), la Coalition anti-pipeline de Rouyn-Noranda, la Coalition étudiante Arrêtons GNL, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), Eau Secours, ENvironnement JEUnesse, Équiterre, Le Fonds mondial pour la nature, la Fondation David Suzuki, Greenpeace, le Mouvement citoyen littOralement inacceptable, Nature Québec, La Planète s’invite en Santé, Protect Our Winters Canada, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) et le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).

Pour plus d'informations : 

Anthony Côté Leduc, relations médias, Équiterre
(514) 605-2000 ; acoteleduc@equiterre.org

Alice-Anne Simard, directrice générale, Nature Québec
(418) 803-4992; alice-anne.simard@naturequebec.org

Charles Bonhomme, spécialiste, communications et affaires publiques, Fondation David Suzuki
(438) 883-8348 ; cbonhomme@davidsuzuki.org

Diego Creimer, relations gouvernementales, SNAP Québec
(514) 999-6743 ; diego@snapquebec.org

François Gagné, co-porte-parole, Coalition anti-pipeline de Rouyn-Noranda
(819) 290-9958 ; coalitionantipipeline@gmail.com

Jacques Rousseau, secrétaire général, Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ)
(438) 394-3081 ; jrjjrousseau@gmail.com

Nicolas Blum, co-porte-parole, Mouvement citoyen littOralement inacceptable
(581) 572-2888 ; comcit.tadoussac@gmail.com

Pamela Daoust, directrice des communications, Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME)
(514) 267-2589 ; pamela@cape.ca

Philippa Duchastel de Montrouge, conseillère aux communications, Greenpeace Canada
514 929-8227 ; pduchast@greenpeace.org