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Vous allez dire que c’est dur de voir la différence entre l’une et l’autre des équipes dans la course à la mairie, et qu’au fond, ça fait déjà plusieurs semaines, voire des mois, que la campagne électorale est commencée à Montréal…
Qu’à cela ne tienne, nous sommes maintenant entrés dans le vif du sujet.
Certains partis, comme Projet Montréal, Le Vrai Changement pour Montréal – Groupe Mélanie Joly et Coalition Montréal Marcel Côté, ont déjà commencé à présenter leur plateforme électorale, en tout ou en partie. Le dernier des quatre partis majeurs, celui d’Équipe Denis Coderre pour Montréal, a bien commencé à parler de certaines de ses priorités, mais sans présenter d’engagements précis jusqu’à maintenant.
Bien entendu, les enjeux relatifs à la gouvernance, à la transparence et, par la bande, à la lutte contre la corruption font partie des engagements de tous les partis, sans exception. Celui de Mélanie Joly propose de s’inspirer de ce qui se fait à New York en rendant publics les appels d’offres, ceux qui les remportent, le montant des contrats, les échéanciers, etc. Pour les autres partis, au-delà des grandes déclarations et des phrases creuses, les détails se font attendre.
Les questions d’aménagement du territoire, de transport font également partie des grands sujets des débats, des discussions et des engagements de la campagne électorale. À ce titre, la plateforme de Projet Montréal offre certainement l’une des visions les plus complètes et cohérentes sur ces enjeux.
Notons aussi la sortie conjointe de la Ville de Montréal et de la STM, jeudi, pour nous annoncer une bonne nouvelle, soit que les émissions de GES de la Ville ont diminué de 6 % depuis 1990 (c’est presque l’objectif de Kyoto!). Mais du même souffle, la Ville a tenu à rappeler que nous sommes encore loin de l’objectif de 2020, qui est de réduire de 30 % les émissions de GES sous les niveaux de 1990. La STM devra jouer un rôle de premier plan pour l’atteinte de cet objectif, mais il faudra lui en donner les moyens.
Le Conseil régional de l’environnement organise un débat avec les chefs de ces quatre partis le 7 octobre à l’UQÀM. Au moment d’écrire ces lignes, tous les chefs sauf M. Coderre ont accepté l’invitation. J’espère qu’il acceptera.
