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Je ne sais pas pour vous, mais à part le fait que la Qatar est un pays producteur de pétrole, je ne connaissais pas grand chose de ce pays jusqu’à tout récemment.
Pendant longtemps, l’économie du Qatar reposait essentiellement sur la pêche et l’industrie des perles (implantée par les japonais dans les années 1940). D’importantes découvertes de pétrole et de gaz viendront changer les choses.
En l’espace de 10 ans à peine, le pays est devenu l’un des plus importants producteurs de pétrole et de gaz naturel au monde, on y trouve le tiers des réserves mondiales en gaz naturel.
Ces importantes découvertes ont permis un développement rapide du pays à tel point que le PIB par habitant est maintenant le deuxième après celui du Liechtenstein!
Avec la croissance rapide de l’économie, la demande en énergie et en eau potable a également augmentée rapidement, très rapidement. Le pays doit recourir à d’importantes usines de désalinisation pour son eau potable. La situation est si critique que la population ne peut compter que sur 2 jours de réserve sans ces usines, 2 jours!
On doit produire plus d’un milliard de litres d’eau douce par jour pour satisfaire la demande. Et la consommation augmente de 5 % par année, ce qui fait du Qatar l’un des pays où la consommation d’eau par habitant est la plus élevée au monde.
Il faut voir la vitesse à laquelle les gratte-ciels et nouveaux quartiers résidentiels poussent ici, tout a l’air d’être neuf, ou presque.
Évidemment, la désalinisation de l’eau requiert d’importantes quantités d’énergies d’origine fossile, ce qui contribue grandement à l’empreinte carbone des habitants de ce pays. Du pétrole et du gaz naturel pour de l’eau!
Ce développement ne s’est pas fait sans conséquences pour l’environnement. Le Qatar est devenu le plus grand émetteur de GES par habitant au monde, presque deux fois plus que le prochain pays en liste, le Koweït. Cela étant, un peu de perspective s’impose : si l’Alberta était un pays, ses émissions par capita seraient à peu près l’équivalent du Qatar!
Je propose dans un prochain blogue d’explorer comment les pays du golfe Persique commencent de plus en plus à prendre un virage vert… Oui, oui, je suis très sérieux.
