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Montréal, le 29 novembre 2012 - Dans un deuxième rapport sur le phénomène d'accaparement des terres agricoles rendu public aujourd'hui, l'Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) propose la mise en place d’un outil novateur pour conserver nos terres agricoles et favoriser l’implantation de la relève par la création d'une Société d'aménagement et de développement agricole du Québec (SADAQ). Équiterre appuie cette proposition et croit qu’il est primordial d’agir face à l'intérêt croissant des investisseurs privés pour notre patrimoine agricole.
« À l’heure où le gouvernement s’apprête à adopter une première politique de souveraineté alimentaire, des gestes concrets s’imposent afin d’assurer la pérennité des bases même de notre agriculture. Le Québec doit offrir une réponse collective forte au phénomène d’accaparement des terres au sein de cette première politique de souveraineté alimentaire. La réflexion et l’outil que propose l’IRÉC arrivent à point nommé », conclut Sidney Ribaux, directeur général d’Équiterre.
« Avec la crise financière de 2008, les terres sont désormais considérées comme une valeur refuge par les gestionnaires de fonds en temps de crise. Puisque plusieurs acteurs financiers privés se positionnent déjà dans le marché des actifs fonciers agricoles québécois, il faut agir rapidement. Le Québec doit se doter d’outils cohérents et novateurs pour freiner la spéculation foncière, favoriser l’implantation de la relève et maintenir une occupation dynamique du territoire », affirme Nadine Bachand, chargée de projet - Agriculture et Pesticides d’Équiterre.
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Informations :
Loïc Dehoux, Équiterre
514 605 2000