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Communiqué de presse  •  2 min

Climat : reconnaissance du leadership des provinces

Publié le 

Paris, le 7 décembre 2015 — Ce soir, les actions de canadiennes visant à contrer les changements climatiques ont été reconnues à Paris par trois des plus importants groupes environnementaux canadiens :
Équiterre, Environmental Defence et le Pembina Institute.

Au cours des dix dernières années, les provinces ont fait des progrès considérables en matière de politique sur les changements climatiques. Grâce à ces initiatives, cinq provinces représentant 90 % de la population canadienne auront fixé un prix significatif sur le carbone d’ici douze mois : l’Ontario, le Manitoba et le Québec, grâce à un système de plafond et d’échange, de même que l’Alberta et la Colombie-Britannique, grâce à une taxe sur le carbone.

Nous saluons le travail de ces provinces tout en rappelant que l’ensemble des gouvernements devront redoubler d’effort pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, afin d’être à la hauteur des objectifs ambitieux requis à la conférence de Paris. En outre, nous encourageons le gouvernement fédéral à instaurer des mesures à l’échelle canadienne tout en incitant les provinces à maintenir et augmenter leur niveau d’ambition. Le travail des provinces a littéralement mis la table pour un plan fédéral sur le climat musclé.

« L’Ontario est le premier territoire en Amérique du Nord à fermer toutes ses centrales électriques au charbon; il s’agit de la plus importante mesure de réduction du carbone atmosphérique sur le continent. D’ailleurs, l’Ontario a annoncé récemment un objectif visant à réduire les émissions de 37 % d’ici 2030 et de 80 % d’ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990. Nous sommes ravis à la perspective de collaborer avec la province pour élaborer des plans d’action qui permettront l’atteinte de ces objectifs et qui aideront l’Ontario à se doter d’une économie propre et prospère ».

— Tim Gray, directeur général, Environmental Defence

« Le Québec est la première province à créer un marché du carbone qui cible les émissions générées à la fois par l’industrie et l’utilisation des combustibles fossiles. En prévision de la conférence de Paris, le Québec a pris des engagements encore plus ambitieux en établissant un objectif de réduction des gaz à effet de serre à 37,5 % en-dessous des niveaux de 1990 pour 2030, objectif qui vient s’ajouter à l’engagement de la province visant à réduire ses émissions d’entre 80 % et 95 % d’ici 2050 ».

— Sidney Ribaux, cofondateur et directeur général d’Équiterre

« Les citoyens qui militent pour le climat ont de nombreuses raisons pour célébrer cette année. L’ouest canadien fait les manchettes : l’Alberta est passée de cancre à chef de file en ce qui concerne la protection du climat et le comité consultatif sur le climat de la Colombie-Britannique a tracé la voie pour assurer la continuité des réductions d’émissions polluantes dans cette province. Nous nous réjouissons à l’idée de collaborer avec les provinces afin de poursuivre sur cette lancée et s’attaquer à la réduction des gaz à effet de serre».

— Ed Whittingham, directeur général, Pembina Institute


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Pour plus d’information :

Guylaine Fortin
Directrice des communications, Équiterre
514-212-6537 / 06 11 30 0323 (médias francophones Montréal et Paris)

Naomi Carniol
Gestionnaire principale des communications, Environmental Defence
416-570-2878 (médias anglophones Paris)

Kelly O’Connor
Responsable des communications, Pembina Institute
416-220-8804 (Médias anglophones Toronto)

Erin Flanagan
Directrice, politiques fédérales, Pembina Institute
587-581-1701(médias anglophones Paris)