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Montréal, le 6 septembre 2012 - Suite à l’annonce du retrait du premier ministre Jean Charest de la vie politique, Équiterre tient à souligner son apport dans le dossier des changements climatiques comme ancien ministre fédéral de l’Environnement, mais particulièrement comme premier ministre du Québec.
« M. Charest et son gouvernement ont mis la barre haute pour les autres gouvernements de l’Amérique du Nord, lorsqu’ils ont décidé de se doter d’un objectif de réduction de gaz à effet de serre de 20 % d’ici 2020. La taxe sur le carbone, la loi sur l’efficacité énergétique des véhicules et le marché du carbone sont des mesures concrètes qui ont permis l’avancement de ce dossier », explique Sidney Ribaux, coordonnateur général adjoint.
Lors de sa participation au Sommet de la Terre en 1992, à titre de ministre de l’Environnement canadien, Monsieur Charest avait saisi toute l’importance du dossier des changements climatiques. « Il a fait progresser le dossier du climat au Canada, mais aussi à l’international, notamment lors de la rencontre de Copenhague en 2009. Il s’agit, à notre avis, du legs le plus important aux Québécois. », ajoute Sidney Ribaux.
Équiterre tient enfin à souligner le très grand consensus qui existe maintenant sur les changements climatiques au Québec. Le Parti Québécois, Coalition Avenir Québec et Québec Solidaire ont tous pris des engagements afin d’adopter une cible de réductions des gaz à effets de serre encore plus ambitieuse que celle des Libéraux, soit de 25% pour la CAQ et le PQ et de 40 % pour QS. C’est un élément de consensus qui devra faire l’objet d’une décision dans les prochains mois si l’on veut avoir le temps de la mettre en œuvre.
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Sources :
Loïc Dehoux, Équiterre
514 605 2000