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Avez-vous signé la pétition pour interdire l’atrazine, cet herbicide de synthèse interdit en Europe depuis plus de 10 ans, qui continue d’être utilisé et homologué au Canada malgré ses nombreux effets néfastes sur les organismes vivants et l’environnement? L’atrazine est l’un des pesticides les plus fréquemment détectés dans les eaux de surface au Québec : on le retrouve dans 98 % des échantillons prélevés par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques dans les rivières des régions dont la culture prédominante est le maïs.
L'atrazine est un pesticide auquel les enfants, femmes enceintes et foetus sont plus vulnérables et qui pourrait affecter votre santé.
La saga atrazine - petit historique
Suite à un recours judiciaire déposé par Équiterre et la Fondation David Suzuki en 2013 pour forcer Ottawa à revoir l’approbation de plus de 380 pesticides contenant 23 ingrédients actifs, dont plusieurs sont associés au cancer ainsi qu’à la contamination de l’eau, l'Agence de règlementation de la lutte antiparasitaire du Canada (ARLA) revoit actuellement l’approbation de l'atrazine.
Le 15 décembre dernier, l’Agence publiait un document aux fins de consultation publique, dans lequel elle recommandait de ré-homologuer l’atrazine à des fins de vente et d’utilisation au Canada, affirmant que ce pesticide ne pose « pas de risques inacceptables, en ce qui concerne l’eau potable, pour la santé humaine ou l’environnement selon les conditions d’utilisation en vigueur ».
Le 12 février dernier, Équiterre et la Fondation David Suzuki, soutenus par l'Association canadienne des médecins pour l'Environnement et Environmental Defence, ont soumis à l'Agence un avis, dans le cadre de la consultation publique sur le sujet. Les organisations soutiennent que l’Agence n’a pas fait d’évaluation complète du risque posé par l’atrazine, et n’a estimé le risque que pour les eaux souterraines, alors que l'eau souterraine ne représente qu'une source partielle de l'eau potable au Québec, la majorité de la population québécoise tirant son eau potable des eaux de surface. L’Agence rendra sa décision finale en mars 2017.
Demandons massivement à la ministre de la Santé fédérale d’interdire ce pesticide dangereux!
Signez la pétition pour bannir l’atrazine et partagez! Plus nous serons nombreux et plus nos voix compteront.
Sources DE LA PÉTITION
- Les effets de l'atrazine sur les organismes vivants sont nombreux :
- L’atrazine est reconnue pour avoir des effets endocriniens, c’est-à-dire qu’elle peut agir sur l’équilibre hormonal d’un être vivant, et donc potentiellement sur la croissance, le développement ou la reproduction par exemple;
- Les enfants sont plus vulnérables à l’exposition à l’atrazine en raison de l’influence du système endocrinien sur les stades de développement;
- Une étude dirigée par une chercheuse de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale de France suggère que l’exposition d’une femme enceinte à l’atrazine pourrait avoir des effets sur le poids et le périmètre crânien des nouveau-nés;
- L'atrazine a des effets néfastes chez les amphibiens. Par exemple, une étude menée en 2010 à l’université Berkeley a révélé que suite à une exposition à l'atrazine, 10 % des mâles démontraient des caractéristiques sexuelles femelles et que 75 % devenaient stériles (castration chimique).
- L’atrazine est un herbicide de synthèse utilisé surtout dans la culture du maïs;
- Ce pesticide est interdit dans l’ensemble de l’Union européenne depuis 2004;
- L’atrazine est l’un des pesticides les plus fréquemment détectés dans les eaux de surface au Québec : on le retrouve dans 98 % des échantillons prélevés dans les rivières des régions dont la culture prédominante est le maïs par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques;
