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La présence accrue de superpétroliers dont la capacité a déjà doublé et dont le trafic doublera présente un danger croissant de déversement de pétrole dans le fleuve Saint-Laurent. Les responsables d’intervention manquent cruellement de ressources en cas de déversement important, et ils ne peuvent pas récupérer le pétrole en période de gel, soit trois à quatre mois par année sur le fleuve.
Ce rapport se base sur l’utilisation d’un modèle de déversement pétrolier pour procéder à une estima- tion des possibles coûts et dommages qu’entraînerait un déversement de pétrole d’un superpétrolier dans le lac Saint-Pierre. Les données présentées dans cette estimation se basent sur un volume de 10 millions de litres de pétrole lourd qui seraient déversés dans des zones humides d’une importance so-ciale, économique et culturelle significative (Réserve mondiale de la biosphère – UNESCO) et des sources d’eau potable très importantes.
Selon le modèle, un déversement de cette nature, ce qui représente pourtant moins de 10 % de la cargaison d’un superpétrolier moyen, peut entraîner des dépenses et des dommages s’élevant à plus de 2 milliards, ce qui dépasse de beaucoup la limite de responsabilité de 1,4 milliard imposée par la loi canadienne.
Crédit photo: N. Gariépy
Fichier attachéTaille Un désastre en double FR.pdf1.26 Mo Doubling Down on Disaster EN.pdf1.41 Mo Dossier(s) relié(s): Non aux sables bitumineux au Québec