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Montréal, le 1er novembre 2010 - Greenpeace et Équiterre accueillent chaleureusement le congrès annuel de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA) qui se tient cette année à Montréal du 1er au 3 novembre (1). Alors que le gouvernement du Québec poursuit le développement d’énergies polluantes (gaz de schiste, pétrole et gaz dans le gisement du Old Harry, reconstruction de la centrale nucléaire Gentilly-2), le congrès de CanWEA représente une bouffée d’air frais.
Vendredi dernier, CanWEA a rendu public un sondage qui confirme que la grande majorité des Québécois sont en accord avec la poursuite du développement de l’énergie éolienne. « Le gouvernement du Québec devrait prendre note que 75% des Québécois sont prêts pour le développement des énergies renouvelables et en particulier de l’éolien, et que seulement 17 % appuient le développement du gaz de schiste (2) », suggère Éric Darier, Directeur de Greenpeace au Québec. « Un récent sondage Léger Marketing pour le compte d’Équiterre indique que les trois-quarts des Québécois veulent un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste (3) », ajoute Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre. « Pourquoi le gouvernement du Québec n’écoute-t-il pas l’opinion des citoyens? », se demandent Éric Darier de Greenpeace et Steven Guilbeault d’Équiterre.
Comme beaucoup de groupes et de citoyens, Greenpeace et Équiterre présenteront chacun un mémoire aux audiences du BAPE sur le gaz de schiste qui commenceront le 22 novembre prochain. « Lors du BAPE, Greenpeace exigera l’abandon des énergies sales au Québec qui vont à l’encontre des solutions aux changements climatiques appropriées pour le 21e siècle. Au lieu de s’embourber dans les énergies polluantes, le Québec devrait investir massivement dans les solutions d’avenir comme l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. »
« Équiterre déposera un mémoire dans lequel plusieurs questions fondamentales à propos de la filière des gaz de schiste seront soulevées. Comment est-ce que le gouvernement du Québec entend respecter ses objectifs de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre tout en développant une filière de combustibles fossiles? L’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables, dont l’éolien, doivent être la vision d’avenir pour le Québec », explique Steven Guilbeault d’Équiterre.
Greenpeace et Équiterre saluent l’objectif ambitieux mais réalisable de CanWEA d’ajouter 8000 MW d’éolien au Québec entre 2015 et 2025 dans le cadre d’une stratégie pour rendre le Québec très largement indépendant des énergies fossiles d’ici 2030. « C’est ça la véritable indépendance énergétique qui pourrait permettre au Québec d’économiser 2 milliards de dollars annuellement pour le gaz importé de l’Alberta ainsi que les coûts d’environ de 2 milliards de dollars de la centrale nucléaire de Gentilly », conclut Éric Darier. « Le Québec peut faire plus en éolien. D’ailleurs, l’Ontario dépasse largement le Québec, avec déjà plus de 1200 MW d’éolien installé. Le Québec en compte actuellement 663 MW », note Steven Guilbeault d’Équiterre.
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Notes
(1) Association canadienne de l’énergie éolienne
(2) Sondage Senergis-Le Devoir du 22 octobre
(3) Sondage Léger Marketing- Équiterre
Pour plus amples renseignements :
Éric Darier, Directeur de Greenpeace au Québec, cell 514 605-6497.
Éveline Trudel-Fugère, Équiterre, cell 514-605-2000.
Eric Darier et Steven Guilbeault sont présents au congrès de la CanWEA lundi matin et disponibles pour des entrevues.
