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La Marche des Peuples pour la Terre Mère tire à sa fin…

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Actu - La Marche des Peuples pour la Terre Mère tire à sa fin…

Depuis le 10 mai dernier à Cacouna, des centaines de citoyens ont prêté leurs pas à la marche des Peuples pour la Terre Mère. Cette marche citoyenne vise à rencontrer les communautés le long du tracé du projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada, afin de les sensibiliser aux risques et aux enjeux de ce projet, qui acheminerait du pétrole extrait des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au Nouveau-Brunswick.

Wina Forget, qui avait déjà participé à une marche semblable contre les gaz de schiste en 2011, a particulièrement apprécié la rencontre avec d’autres militants qui partagent ses valeurs et a mesuré la force d’un groupe. Camille Beaulieu, une marcheuse de Québec, partage aussi ce point de vue : « La vie en communauté, c’est quelque chose de puissant qui donne de l’énergie ».

Avec des journées de 15, 20 ou parfois 30 km, la motivation était nécessaire et les ampoules, garanties! Les marcheurs avaient la chance d’être accueillis dans la plupart des communautés par des groupes citoyens qui ont préparé, ici un repas, ici l’hébergement, ou organisé un spectacle en soirée pour faire connaître ce singulier pélerinage.

Marie Brion, 63 ans, a beaucoup apprécié la générosité des hôtes et des citoyens. « Un jour, la remorque s’est brisée et ne pouvait plus avancer. Un monsieur sur le chemin s’est porté volontaire pour utiliser sa propre remorque et transporter nos bagages pendant deux jours. »

Jérémie Lavoie a parcouru de nombreux kilomètres en plus d’accueillir les marcheurs chez lui à Saint-Augustin-de-Desmaures. Il a été touché par la solidarité qui a poussé autant de citoyens à se joindre à la marche. « Beaucoup de gens sont prêts à se lever pour une cause qui leur tient à coeur même si ça ne les touche pas directement ».

Les marcheurs veulent aussi envoyer un message d’espoir aux citoyens de partout qui militent contre les projets de pipelines : « Il faut arrêter d’avoir peur. On est fort ensemble », assure Isabel Doré-Millet de Rimouski. Jérémie Lavoie acquiesce : « Notre ennemi est immense, mais c’est en continuant à s’opposer et à donner le plus gros de notre force qu’on atteindra notre but. »

Leur périple de 700 km se termine à Kanesatake, samedi le 14 juin, avec une journée d’activités! Venez nous y rencontrer!

Photo : Peuples pour la Terre Mère / Peoples for Mother Earth