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Au Québec, on parle rarement du charbon puisqu’il est peu près absent de notre portefeuille énergétique, représentant seulement 1,27 % de notre bilan. La situation est bien différente ailleurs au pays et dans le monde. Le charbon représente presque 60 % de la production d’électricité de la Nouvelle-Écosse et 55 % en Alberta.
À l’échelle mondiale, le charbon représente encore aujourd’hui environ 40 % du bilan énergétique et contribue donc de façon importante aux émissions de gaz à effet de serre de la planète. Il contribue également à la pollution atmosphérique puisqu’on estime qu’il est responsable de 800 000 morts chaque année (oui, vous avez bien lu).
Il n’est donc pas surprenant que l’on s’active depuis plusieurs années un peu partout à en réduire son utilisation. L’Ontario en a éliminé l’utilisation alors que le charbon représentait 25 % de la production électrique en 2003 pour la ramener à 0 en 2014. L’Alberta a également annoncé qu’elle allait faire d’ici 2030.
Idem du côté du gouvernement du gouvernement fédéral, qui s’est engagé l’an dernier à éliminer toute production d’électricité à partir du charbon à travers le pays d’ici 2030. À ce titre, la ministre de l’Environnement Catherine McKenna et son homologue de la Grande-Bretagne Claire Perry ont signé une entente sur l’élimination du charbon et se sont engagées à en faire la promotion sur la scène internationale.
Cette coalition est maintenant composée de plus de 25 pays et états fédérés, tels que la France, les îles Marshall, la Nouvelle-Zélande, le Mexique et des états fédérés comme l’état de Washington, de la Californie, de l’Oregon ainsi que les provinces du Québec, de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.
Le Canada devra faire à présent preuve d’autant de leadership au Canada, en s’assurant que le charbon est complètement éliminé de la production d’électricité au pays d’ici 2030.
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