Aller à la navigation Aller au contenu

En cours

L’avenir énergétique nous appartient.

La consultation est lancée

Notre opportunité

En novembre 2022, le Premier ministre a convié le Québec à un « vrai débat de société » sur notre avenir énergétique et annonçait la tenue éventuelle d'une consultation publique sur l'avenir énergétique du Québec au printemps. Cette consultation serait pilotée par le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.

Suite à nos appels et ceux de plus de 100 groupes environnementaux et citoyens, le gouvernement n'a pas accepté de mandater le BAPE, mais le 26 avril 2023, il annonçait la tenue d'une consultation des experts et du public.

La question demeure : comment souhaitons-nous utiliser notre précieuse énergie verte ? Pour produire quoi, à quelles fins et au bénéfice de qui?

Avec la transition, les besoins en énergies renouvelables ne cessent d’augmenter. Au Québec, ceci signifie qu’il faut faire des choix écologiquement responsables pour mieux utiliser nos ressources limitées en hydroélectricité.

La consultation publique est lancée : du 2 juin au 1er août, le gouvernement tient la Consultation sur l'encadrement et le développement des énergies propres au Québec, autrement dit la consultation sur notre avenir énergétique.

Comme la consultation annoncée ne permet pas de tenir un débat de société et qu'elle porte essentiellement sur la production d'énergie, il est essentiel d’y participer afin de souligner au gouvernement les grandes lignes d'un avenir énergétique tel que nous le visionnons : carboneutre, juste et respectueux de notre environnement.

La stratégie énergétique du Québec doit reposer sur de grands principes de transition énergétique : faire preuve d'ambition climatique, développer une vision de transition pour 2050 et au-delà, mettre en place une saine gouvernance, respecter les capacités physiques et territoriales et veiller à l'équité et la justice sociales.

Exprimez-vous : dessinez votre avenir énergétique!

«  Pour moi, la transition énergétique doit se faire sans sacrifier la santé de notre territoire. J’ai participé à la consultation pour que cette vision soit prise en compte. J’invite tout le monde à se joindre à moi. Ensemble, nous avons un réel poids  »

Marie-Eve Bélanger-Southey

Chargée de projet en mobilisation

Notre vision

Le gouvernement du Québec n'a pas de stratégie énergétique lui permettant de sortir des énergies fossiles et d'atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2050.

État des lieux
  • Il est anticipé que le Québec rencontrera des problèmes d’approvisionnement en électricité dès 2026 en raison d’une croissance importante de la demande ;
  • Le développement de capacités énergétiques additionnelles via de nouvelles centrales hydroélectriques aurait des impacts destructeurs sur la biodiversité, sur les Premières nations et les communautés locales ;
  • Le développement de nouvelles capacités augmentera le coût moyen de production de notre électricité ;
  • Le Canada est le 5e plus grand consommateur énergétique par habitant au monde avec 229 GJ/habitant et le Québec suit cette tendance avec 225 GJ/habitant. Des mesures structurantes d’efficacité et de sobriété énergétique représentent un potentiel significatif de réduction de la consommation globale dans ce contexte ;
  • La transition énergétique passera en grande partie par Hydro-Québec dont tout(e)s les Québécois(e)s sont actionnaires ;
  • Les décisions sur l’avenir énergétique se déroulent actuellement derrière des portes closes, au sein du comité sur l’économie et la transition énergétique composé uniquement de quelques ministres et de la PDG d’Hydro-Québec.

Depuis janvier, nous avons fait plusieurs demandes au premier ministre, M. Legault, au ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, M. Fitzgibbon ainsi qu’au ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Charette. Ces demandes tiennent toujours.

Les demandes
  1. Que la consultation permette d’entendre les expert(e)s, les Premières nations et la société civile sur cet enjeu complexe qui aura des répercussions sur le quotidien de tous et toutes les Québécois(e)s ;
  2. Que le rapport final soit considéré par la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles dans le cadre d’une étude parlementaire sur l’avenir énergétique du Québec;
  3. Que, sur la base des conclusions de la consultation, le gouvernement actualise la Politique énergétique de 2016 et le Plan pour une économie verte, en se dotant d’une stratégie et d’un plan d’action mieux définis sur la sortie des énergies fossiles et d’autre part, sur le développement et l’emploi des énergies renouvelables jusqu’en 2050.
  4. Qu'à la suite de cette consultation, le gouvernement développe des critères clairs et compatibles avec sa stratégie pour sélectionner les projets qui en phase avec la transition énergétique peuvent aller de l’avant .

Le contexte

  1. 54 % de l’énergie consommée au Québec en 2019 provenait toujours des énergies fossiles. Or, pour décarboner nos bâtiments, nos véhicules et nos industries du Québec et faire la transition de cette part de consommation vers l’électricité, le gouvernement estime qu’on aura besoin d’un demi Hydro-Québec de plus (autrement dit, au moins 100 TWh d’ici 2050).

  2. Nos surplus d’hydroélectricité auront très bientôt fondu et ne seront donc pas suffisants pour assurer la transition de tous les secteurs ainsi que notre indépendance énergétique au Québec.

  3. Le gouvernement du Québec cherche toutefois à augmenter la production hydroélectrique afin d'attirer l'industrie, mais dans un contexte de crise climatique et de la biodiversité, l’avenir énergétique ne peut être réfléchi uniquement en termes d'augmentation de la production à des fins de développement économique.

Les enjeux

  1. Le Québec n'a pas de stratégie énergétique lui permettant de sortir rapidement des énergies fossiles et d'atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2050.

  2. Accroître la production électrique, peu importe le type d'énergie choisi (hydroélectrique, solaire ou éolienne par exemple), engendre des impacts sociaux et environnementaux.

  3. Le gouvernement du Québec compte accroître la production hydroélectrique, mais électrifier notre économie avec la construction de nouvelles centrales avec des barrages ne peut pas être la seule solution. Il faudra également revoir notre façon de consommer l'énergie.

Une forêt vue du bas vers le haut

Participez à la consultation

Du 2 juin au 1er août, le gouvernement tient une consultation sur l’avenir énergétique. Soyons nombreux et nombreuses à participer pour réclamer un avenir énergétique carboneutre, juste et respectueux de notre environnement et en phase avec l'urgence climatique.

  1. Envoyez ce courriel pré-rédigé avec les principes de votre vision énergétique!

Revoir le webinaire

FAQ