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L'un de nos lecteurs nous a souligné que même si l’entreprise CGI était exclue de l'indice social Jantzi, en raison de ses contrats militaires (voir Groupe CGI inc.), la même entreprise fait partie de pas moins de quatre autres indices ou fonds durables ou axés sur les investissements socialement responsables ou sur les normes environnementales, sociales et de gouvernance (TSX 60 ESG, fonds éthique de NEI, Desjardins Environnement, fonds de valeurs communautaires de PH&N). En l'occurence ce sont celles qui soi-disant excluent aussi les entreprises en raison de leur engagement envers le secteur des armes ou d'équipements militaires.
Cette situation n'est pas unique. En effet, nous avons constaté de nombreux écarts dans la façon de procéder aux évaluations. C’est normal, aucune loi ne régit la signification des exclusions et aucune exigence de transparence n'explique pourquoi une entreprise est exclue (ou non).
Je soupçonne que la principale raison de cette divergence, relève du fait que Sustainalytics (l'agence derrière l'indice social Jantzi) a établi un seuil de tolérance de revenus issus de contrats de défense, tandis que d'autres fonds ont plutôt développé des exclusions militaires qui reflètent le droit international dans le domaine. Ces derniers ont tendance à interdire des sociétés de fabrication d’armes considérées comme illégales en vertu de conventions internationales (comme les sous-munitions et les mines terrestres).
Ethiquette a demandé à tous les fonds axés sur l'investissement responsable de fournir plus de détails sur les critères d'approche d'exclusion des sociétés du domaine militaire. Nous mettrons ces renseignements à votre disposition dès que possible.
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