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Press release  •  3 min

Conversion en boulevard de l’autoroute Laurentienne demandée

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Croissance démographique et des besoins en habitation à Québec

La solution passe par la conversion de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain


Québec, le 6 septembre 2018 – Accès transports viables, le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-nationale, la Fondation David Suzuki, Équiterre, Trajectoire Québec et Vivre en Ville, soutenus par des conseils de quartier du secteur, ont déployé ce matin une bannière sur une passerelle surplombant l’autoroute Laurentienne afin de demander la conversion de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain, de la rue Prince-Édouard jusqu’à Félix-Leclerc. Cette transformation permettrait de répondre aux besoins grandissants en habitation à Québec en utilisant un potentiel inexploité, de redynamiser et réunir des quartiers, et de réparer une cicatrice qui entrave les transports actifs et collectifs. Ils invitent par ailleurs la population à signer une pétition à l’attention du ministère des Transports du Québec au ReinventerLaurentienne.org.

Un aménagement d’un autre siècle

« Une autoroute n’a pas sa place au coeur de la ville en 2018. Il faut opérer sa conversion en un boulevard urbain où cohabitent piétons, cyclistes, transports en commun et automobilistes », plaide Étienne Grandmont, directeur général de Accès transports viables.

« Il y a au coeur de la ville des terrains inexploités et laissés en friche de chaque côté d’une autoroute du passé. Convertir l’autoroute en boulevard permettrait de créer de nouveaux quartiers et d’augmenter l’offre de logements et de commerces de proximité », explique Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.

Le potentiel estimé de la requalification du secteur est d’environ 6 000 logements, à une densité d’à peine 40 logements à l’hectare, soit près de la moitié moins que le quartier Montcalm.

Le fruit est mûr

« La construction du nouvel amphithéâtre de Québec et la réalisation de l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres semblaient être annonciateurs d’un renouveau pour le secteur. Le récent rachat du centre commercial Fleur-de-Lys s’ajoute aux raisons pour lesquelles on peut espérer un nouveau dynamisme dans la zone. Mais pour cela, il faut transformer l’autoroute en boulevard urbain, c’est le prérequis », explique Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement de la Capitale-nationale.

« La Ville de Québec s’est toujours montrée favorable à la conversion de la portion sud de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain. Le fruit est mûr. Nous attendons du prochain gouvernement qu’il passe rapidement à l’action pour réparer cette erreur urbaine et permettre la densification intelligente de ce secteur sous-exploité », appelle Étienne Grandmont.

Réunifier les quartiers

« Remplacer l’autoroute par un boulevard urbain, c’est réunifier les quartiers, réduire le bruit, améliorer la qualité de l’air, et donner des options aux citoyens pour se déplacer autrement qu’en voiture », fait valoir Raymond Poirier, président du Conseil de quartier du Vieux-Limoilou, qui ajoute que : “L’autoroute Laurentienne crée actuellement un véritable “ no man’s land ” à la jonction de cinq importants quartiers du centre-ville de Québec ».

Pour le climat

« L’augmentation des épisodes de canicule qu’on a connus cet été n’est qu’un exemple qui nous démontre qu’on doit accélérer nos efforts pour protéger le climat et réduire la pollution. Transformer une autoroute, c’est permettre à plus de gens de choisir le vélo, la marche et le transport en commun. La conversion de l’autoroute Laurentienne c’est un pas de plus vers l’atteinte de nos objectifs de réduction de GES », souligne Steven Guilbeault, cofondateur et directeur principal d’Équiterre.

Une solution cohérente

La conversion de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain est en cohérence avec la Politique de mobilité durable du Québec et le choix de se donner un Réseau structurant de transport en commun. C’est une façon de faire avancer la mobilité durable à Québec », note Karel Mayrand, directeur général, Québec et Atlantique, de la Fondation David Suzuki.

« L’amélioration du transport en commun à Québec dans les dernières années et le futur Réseau structurant s’arriment tout à fait à la proposition de conversion de la Laurentienne et de construction résidentielle dans les quartiers avoisinants. C’est une bonne stratégie pour renforcer mutuellement les bénéfices des investissements essentiels en transport et en habitation », a indiqué Philippe Cousineau Morin, directeur de Trajectoire Québec.

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N.B. Des informations complémentaires, exemples inspirants, scénarios d’aménagement, carte et photos sont disponibles sur demande ou au https://goo.gl/a83Lhk.

Contact :

Marie-Eve Roy
COPTICOM
418-255-1052
mroy@copticom.ca