Skip to navigation Skip to content

News  •  12 min

Full report : Glyphosate in Canada

Published on 

Glyphosate is the most widely used pesticide in the world. It is found everywhere: in the water, air, soil, rainwater, and even on our plates.

Monsanto manipulated public science to downplay the cancer risk of its pesticide glyphosate. Recent revelations show that research biased by Monsanto was used in Canada’s re-assessment of glyphosate in 2017.

Équiterre has been working for several years to put the health of the Canadian population and Canadian agriculture ahead of industry interests. And what we know today is just the tip of the iceberg.

SIGN THE PETITION AGAINST GLYPHOSATE USE AND SHARE THE INFORMATION
 

Équiterre is demanding immediate action to:

  1. Cancel the re-registration of glyphosate in Canada, as we can no longer have confidence in the 2017 decision, which was based on industry-biased science;
  2. That the Federal Minister of Health conduct an independent review (as permitted by law) of the glyphosate assessment process in Canada to, among other things, investigate possible interference by Monsanto in the Canadian assessment;
  3. Have glyphosate added to the list of restricted pesticides for agricultural use by Quebec's Minister of Environment;
  4. Have unlimited public access to all the studies, statistics and correspondences about the impacts of pesticides that have been submitted by the pesticide industry and used by regulatory agencies.

FOR MORE INFORMATION, READ THE COMPLETE DOSSIER:

1- What is glyphosate, how does it work and can we do without it?

Glyphosate is a pesticide that is used both in farming and around the home, to kill weeds and to dehydrate certain types of grains and pulses prior to harvest. Consequently, glyphosate, and its toxic degradation by-products, are also found in the water, air, soil, rainwater, as well as in residual form in widely consumed food products.

Monsanto (now owned by Bayer) began marketing glyphosate in 1974 under the trade name Roundup. Its use increased almost fifteen-fold after Monsanto began selling Roundup-ready crops, which are crops that have been genetically modified (GM) in order to be able to tolerate the effects of glyphosate.

Glyphosate is the most widely sold pesticide (herbicide) in Canada. The risks of glyphosate were re-evaluated in Canada in 2017, and it was again approved in Canada for a further 15 years by Health Canada’s Pest Management Regulatory Agency.

Our agriculture industry is now dependant on glyphosate. But things do not have to be this way. We need the government to implement measures that will encourage farmers to reduce their dependence on toxic agrochemicals.

Reminder: The federal government is responsible for approving pesticides, assessing their risks and authorizing their sale and use within Canada. Provinces are able to ban, within their territory, the sale and use of pesticides that have been approved federally. Municipalities have the power to prohibit the use, but not the sale, of pesticides within their boundaries.

2- The dangers of glyphosate

1 - A PROBABLE CARCINOGEN: 

Glyphosate has been officially declared a “probable carcinogen” since 2015 by the International Agency for Research on Cancer (IARC), a branch of the World Health Organization (WHO).

A new meta-analysis published on February 10, 2019 shows that individuals who have had high levels of exposure to glyphosate-based herbicides have a 41% greater risk of developing a type of cancer known as Non-Hodgkin’s Lymphoma.

2 - MONSANTO HAS DOWNPLAYED THE RISKS OF CANCEROGENICITY:

Chemical giant Monsanto (now owned by Bayer) manufactures Roundup, the most widely sold glyphosate-based herbicide in the world. Monsanto has knowingly downplayed the product’s risks of causing cancer, as revealed in a U.S. court case in the summer of 2018.

The Monsanto Papers are internal company documents showing that Monsanto manipulated the science and regulatory agencies around the world in such a way as to minimize the risks of cancer associated with glyphosate-based pesticides. For example, Monsanto wrote, adapted or modified scientific reviews and manuscripts without mentioning its role as an author and without reporting the existence of conflicts of interest.

Health Canada used these documents that had been manipulated by Monsanto in its ruling to maintain approval of glyphosate in Canada for another 15 years.

GLYPHOSATE DETECTED IN OUR FOOD:

Traces of glyphosate were found in 80% of food products (wheat-based, corn-based, beans, oats and pulses) analyzed as part of a study by Équiterre and Environmental Defence in 2018; and in 45 oat-based products, according to a study carried out in the U.S. in 2018 by the Environmental Working Group (EWG).

A study published in 2016 by the Canadian Food Inspection Agency showed that almost 30% of our food is contaminated with glyphosate, sometimes at concentrations higher than limits deemed “safe” by Health Canada.

3- History (in French)

2015 :
Le Sri Lanka bannit l’usage du glyphosate. Il est le premier pays au monde à l’interdire. Le glyphosate est interdit ou restreint dans différents pays.

Avril 2017 :
Santé Canada réhomologue le glyphosage pour 15 ans, après sept ans d’évaluation.

Juillet 2017 :
Plusieurs scientifiques et chercheurs s’oppose à la réhomologation du glyphsoate par Santé Canada notant des failles scientifiques majeurs dans l’évaluation. Une coalition formée d’Équiterre, de la Fondation David Suzuki, de l'Association Canadienne des Médecins pour l'Environnement, d’Environmental Defence et de Prevent Cancer Now s’oppose également à la décision de Santé Canada et envoie son avis d’objection de 57 pages. Lire leur lettre ouverte ici.
Cet avis :

  • met en lumière les failles du processus de réévaluation sur la base d’arguments scientifiques. Les organisations estiment que Santé Canada n'a pas tenu compte ou même rejeté des données scientifiques importantes dans son évaluation du glyphosate, et suggère des stratégies de gestion de risques qui ne sont pas suffisantes.

  • demande de mandater un comité de scientifiques indépendants pour réviser la procédure de réévaluation du glyphosate et déterminer si le glyphosate laisse planer des risques inacceptables sur la santé humaine et sur l’environnement.

Hiver 2018 :
En Californie, un procès s’ouvre contre Monsanto par le jardinier Dewayne Lee Johnson, atteint d’un cancer et ayant utilisé le Roundup durant son travail.

Lors de la procédure préparatoire au procès, des communications internes (courriels et textos), des rapports, des études et des mémorandums émanant de Monsanto ont été rendus publics. Ces documents — connus sous le nom de Monsanto Papers — révèlent que Monsanto a fait appel à des prête-plume et s’est engagée dans des campagnes de relations publiques afin de protéger la réputation de ses pesticides à base de glyphosate et de minimiser les risques de cancer y étant associés.

Août 2018 :
Le juge californien statue que les pesticides à base de glyphosate ont contribué au développement du cancer d’un citoyen américain, Dewayne Lee Johnson, et que Monsanto a sciemment caché leurs risques de cancérogénicité. Monsanto est condamné à payer. Des milliers d’autres procès de citoyens atteints de cancer sont intentés à travers le pays.

Automne 2018 :
Les recherches d’Ecojustice et de la coalition dont fait partie Équiterre démontrent que Santé Canada a utilisé certaines de ces études frauduleuses dans sa décision de ré-homologuer le glyphosate au Canada en avril 2017.

Octobre 2018 :
Équiterre, avec Ecojustice, fait parvenir à Santé Canada un complément à son Avis d'objection envoyé en juillet 2017, pour lequel aucune réponse n’a été reçue. Sont ajoutées aux objections initiales :

  • la conduite préoccupante de Monsanto révélée dans la cause de la Californie semble avoir influencé le processus de réévaluation du glyphosate au Canada;

  • des études citées par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) dans la liste des références prises en compte dans la réévaluation ont été mises en cause dans ce cas allégué d’inconduite;

  • la nature troublante de ces allégations mine toute confiance que le public peut avoir envers le processus de détermination de l’ARLA;

  • une commission d’examen indépendante et transparente est absolument nécessaires pour vérifier, d’une part, si la décision de réévaluation est judicieuse et pour rétablir, d’autre part, la confiance du public envers le régime de réglementation de l’ARLA.

Octobre 2018 :
Équiterre et Environmental Defence publient le rapport d’étude Pas dans mon assiette : Comment un herbicide nocif se retrouve dans les aliments de vos enfants, qui démontre que du glyphosate a été détecté dans 80 % des produits alimentaires communément consommés qui ont été analysés.

Novembre 2018 :

Novembre 2018 :
Équiterre lance sa pétition pour exiger :

  • l’annulation de la ré-homologation du glyphosate au Canada;

  • une commission d’examen indépendante sur le glyphosate;

  • une réforme de la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA) et la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE), qui ne protègent pas suffisamment les Canadien-ne-s contre les pesticides et produits toxiques nocifs.

Novembre 2018 :
L’équipe d’Équiterre rencontre Dewayne Lee Johnson et produit des capsules vidéos de l’entrevue avec le jardinier.

1er janvier 2019 :
La France interdit l’usage des pesticides de synthèse, dont le glyphosate, dans les lieux publics et leur utilisation non professionnelle. Elle s’engage également à réduire l’utilisation du glyphosate de 80 % d’ici 2021, et a déjà mis en place un plan pour le faire.

L’Union Européenne a décidé en 2017 de réapprouver le glyphosate pour seulement 5 ans (au lieu du 15 ans au Canada). 9 pays ont voté contre la décision de réhomologation

11 janvier 2019 :
Santé Canada admet que les études utilisées pour l’évaluation canadienne du produit contenait ces études frauduleuses de Monsanto mais stipule que ces études n’ont pas influencée la décision de réapprouver le glyphosate.
Équiterre reçoit la réponse de Santé Canada qui a décidé de ne pas réexaminer sa décision sur le glyphosate. On peut y lire :

  • « Les renseignements fournis en appui à l’opposition ne répondent à aucun de ces facteurs [1-les renseignements fournis mettent en doute scientifiquement la validité de l’évaluation des risques, et la valeur attribuée au pesticide 2- la pertinence d’obtenir une commission d’examen formée d’experts scientifiques] et ne justifient donc pas l’établissement d’une commission d’examen;

  • Par conséquent, une commission d’examen ne sera pas formée pour réexaminer la décision réglementaire en réponse à cette demande »

11 janvier 2019 :
Équiterre sort publiquement et médiatiquement avec le communiqué « Glyphosate : Santé Canada n'établit pas d'examen indépendant concernant des données scientifiques manipulées utilisées dans le cadre de l'évaluation controversée du controversé pesticide »

31 janvier 2019 :
Équiterre réitère ses demandes au nouveau gouvernement provincial de faire la lumière sur le financement de la recherche sur les pesticides dans la foulée de l’annonce du congédiement de l'agronome lanceur d'alerte du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ). Ces demandes rappellent les préoccupations d’Équiterre sur l'ingérence du privé dans la recherche sur les pesticides financée par l'État et l’influence de l’industrie dans le cas du pesticide glyphosate.

14 février 2019 :
12 584 signatures sont recueillies depuis le lancement de la pétition d’Équiterre
Équiterre bonifie sa pétition en y ajoutant deux demandes :

  • que le glyphosate soit ajouté à la liste des pesticides à usage restreint en agriculture au Québec;

  • rendre accessible au public en tout temps toutes les données de l'industrie soumises aux agences réglementaires sur les impacts d'un pesticide.
     

4- Documentation and reports

Information et campagnes sur le glyphosate (in French)

Échanges avec Santé Canada et sorties médiatiques

Quelques reportages