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Équiterre présente son mémoire au BAPE : Énergie Saguenay ou comment investir dans le passé

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Montréal et Québec, 26 octobre 2020 - Équiterre présente aujourd’hui son mémoire déposé au Bureau d’audiences publiques sur l'environnement (BAPE) concernant le «Projet de construction d’un complexe de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay», qui met entre autres en lumière une évaluation environnementale déficiente.

La position d’Équiterre est claire : le développement des infrastructures d’énergie fossiles ne doit plus se faire et le Québec doit investir dans les projets associés à une réelle transition écologique.

Consultez notre mémoire ici >>

Le mémoire fait état de nombreuses lacunes dans l’évaluation d’impact environnemental, notamment sur la question des émissions de GES et des marchés d’exportation. Il va donc de soi qu’Équiterre s’oppose avec vigueur au projet proposé par GNL Québec.

«GNL Québec n’a pas fait ses devoirs. Alors que la directive ministérielle a été accordée il y a cinq ans, le promoteur n’a pas été en mesure de faire une analyse complète de ses émissions de GES. L’entreprise n’a pas non plus démontré que cette production répond à une demande sur les marchés énergétiques mondiaux», affirme Marc-André Viau, directeur des relations gouvernementales d’Équiterre.

L’organisme estime de plus qu’aucun argent public ne devrait financer le projet s’il voit le jour. «Nous sommes inquiets de voir le Québec alimenter la crise climatique au lieu d’y répondre. Si le projet va de l’avant, ce sera contraire à l’intérêt de la population québécoise qui réclame une réelle transition écologique», explique Alizée Cauchon, analyste aux relations gouvernementales.

Faits saillants:

  • Le ministre de l’Environnement a saisi le BAPE d’analyser le projet Énergie Saguenay, alors que ses propres fonctionnaires soulevaient d’importantes lacunes quant à la recevabilité de l'étude d'impact.
  • Les données d’analyse de GNL Québec sont dépassées et ne reflètent pas la réalité des marchés mondiaux du gaz.
  • Les émissions de méthane, qui ont un potentiel de réchauffement d’environ 80 fois plus puissant que le CO2 , ne sont pas entièrement comptabilisées dans l’Étude d’impact environnemental.
  • En faisant l’analyse d’autres projets d’usine de liquéfaction au Canada, Équiterre démontre la sous-estimation des GES de GNL Québec.

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Pour plus d’information:

Anthony Côté Leduc, chargé de relations médias, Équiterre
acoteleduc@equiterre.org
514 605 2000