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Opinion  •  2 min

Test Opinion

Colleen Thorpe

Executive Director

Published on 

Nous voici enfin arrivés à un moment de l’histoire où il n’est plus tabou de remettre en question les principes qui sous-tendent notre modèle économique, comme la surexploitation des ressources.

Dès le début de 2022, le GIEC nous a dit que nos gouvernements et, par conséquent, le reste de la société, sont loin d’être prêts à affronter lescoûts astronomiques que la crise climatique entraîne déjà et qu’elle entraînera inévitablement plus tard – qu’il y a un écart marquant entre ce que les scientifiques proposent et la volonté politique de nos gouvernements.

On ne fera pas de transition sans modification majeure de notre façon de nous déplacer, de nous nourrir, de consommer et d’occuper le territoire.

La mobilité électrique devient courante

L’augmentation des prix du gaz cette année a provoqué un déclic pour de nombreux automobilistes : le temps est venu de faire la transition vers la mobilité électrique. Nous avons démontré quela population canadienne souhaite que les constructeurs automobiles passent aux véhicules zéro émission et aussi qu’une réglementation forte pourrait faire baisser les prix de ces derniers.

Mais ça ne s’arrête pas aux autos! La mobilité électrique partagée et active a, elle aussi, le vent dans les voiles. La population québécoise manifeste un engouement certain pour le vélo à assistance électrique, en partie grâce à notre campagne Vélovolt, et les autobus scolaires seront de plus en plus électriques à travers le pays, grâce à notre nouvelle Alliance canadienne pour l’électrification des autobus scolaires.

Nous avons démontré que la population canadienne souhaite que les constructeurs automobiles passent aux véhicules zéro émission et aussi qu’une réglementation forte pourrait faire baisser les prix de ces derniers.

L’aménagement du territoire reconnu pour son impact sur la crise bioclimatique

L'aménagement est à la base du problème et au cœur des solutions en ce qui a trait aux changements climatiques et à la perte de biodiversité. Les écosystèmes sont découpés par des routes, défrichés pour l’expansion urbaine et industrielle, creusés pour des minéraux… Notre système économique actuel, et dans une certaine mesure nos gouvernements, ne priorise pas le vivant.

La population le ressent. Équiterre reçoit des messages de la part de citoyen(ne)s venant des quatre coins du Québec, inquiet(-ète)s de la façon dont on développe le territoire et dont on modifie les milieux de vie. La forte mobilisation contre le projet autoroutier du 3e lien entre Lévis et Québec (qui d’ailleurs, ne passe pas le test climat) démontre qu’il est temps de repenser nos modes de transport et nos pratiques d’aménagement.

🎉 Une belle victoire pour les écosystèmes

Après une vaste consultation nationale, le gouvernement du Québec a enfin publié sa nouvelle Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire en juin dernier.

L’écoblanchiment davantage sous la loupe

L’industrie du gaz fossile a essayé de profiter de la situation énergétique en Europe, causée par la guerre en Ukraine, pour relancer des projets de gaz fossiles dans l’Est du Canada comme s’il s’agissait d’une solution. Nous n’avons pas hésité à crier à la malhonnêteté, car les besoins énergétiques de l’Europe seront en grande partie résolus des années avant que ces nouvelles infrastructures soient opérationnelles.

En parlant de gaz, Équiterre a participé à 3 activités majeures:

  1. Écraser la promotion du nouveau programme biénergie électricité-gaz, qui, en plus d’être polluant, pourrait coûter jusqu’à 17 % plus cher pour les consommateur(-trice)s.
  2. Mettre sous la loupe l’effort publicitaire d’Énergir sur le gaz naturel renouvelable
  3. Sensibiliser sur l’hydrogène, souvent vanté comme solution énergétique, mais sur lequel des nuances importantes doivent être apportées.

Appuyez les efforts d'Équiterre sur la lutte aux énergies fossiles

Le déclin des énergies fossiles

Il y a quand même une grosse tâche noire au tableau de cette année : l’approbation fédérale pour le projet pétrolier Bay du Nord. Équiterre ne lâche pas le morceau. Avec Sierra Club, nous poursuivons le gouvernement fédéral pour cette décision. Nous continuons également de mobiliser la population canadienne contre le projet, en sensibilisant sur les dangers, tant pour la biodiversité que pour le climat.

  • 122 000 Personnes au Canada ont exprimé leur désaccord contre le mega projet d'exploitation pétrolière Bay du Nord!